Il y a des appels qui marquent une vie entière. Un jour, la voix de Dieu traverse le tumulte, et rien ne reste jamais comme avant
Il y a des appels qui marquent une vie entière. Un jour, la voix de Dieu traverse le tumulte, et rien ne reste jamais comme avant. Lorsque Dieu dépose un fardeau dans le cœur d’un homme, il ne lui confie pas seulement une mission : il façonne en lui une histoire.
Vingt années se sont écoulées depuis le jour où Dieu a appelé un jeune homme de vingt-deux ans à Le servir. À l’époque, je ne savais pas ce qui m’attendait. J’ignorais les défis, les joies, les larmes et les victoires qui jalonneraient ce chemin — mais une chose était certaine : le sentier ne serait pas facile.
Aujourd’hui, alors que je m’arrête un instant, presque à mi-parcours, je regarde en arrière avec reconnaissance, et en avant avec un profond désir de renouvellement.
Si le Seigneur m’accorde encore vingt années de service, je souhaite qu’elles soient marquées d’une obéissance plus entière, d’une dépendance plus humble, d’une foi plus simple — et d’un fardeau plus vrai.
Et peut-être, à soixante-deux ans, reviendrai-je ici pour écrire une nouvelle page… une page remplie de témoignages puissants, d’humilité, de gratitude, et du parfum d’une vie livrée pour la gloire de Dieu.
En attendant, laissez-moi vous raconter ces vingt premières années — comment Dieu a façonné nos cœurs, affermi notre vision et bâti, pierre après pierre, l’œuvre qu’Il nous a confiée.
Ce récit n’est pas seulement le mien : des milliers de personnes, de près ou de loin, peuvent s’y reconnaître, car Dieu nous a fait la grâce de toucher bien des vies au fil de ce voyage.
Il m’arrive parfois de sentir le besoin de tourner mes regards vers le passé, comme si mes pas désiraient fouler à nouveau les sentiers d’autrefois. Mon cœur aspire alors à rencontrer les saints de jadis, pour converser avec eux et sonder leurs pensées.
Mais une crainte m’habite : si je voyais ce qu’ils voyaient, si j’entendais ce qu’ils entendaient, ne serais-je pas troublé ? Les orientations de ma vie, les rêves de ma génération, s’accordent-ils vraiment avec ce pour quoi les saints d’autrefois ont tant lutté ? Tant de questions s’élèvent en moi…
Nous vivons dans un monde qui glorifie la légèreté — une vie sans fardeau, sans contrainte, sans poids à porter. Et si, dans cette quête de liberté et de bien-être, beaucoup de ma génération s’étaient prosternés devant une idole ? Ce que nous appelons si souvent « une belle vie » ne serait-il pas, en réalité, une vie gaspillée ?
Les Écritures me rappellent que les saints d’autrefois se gardaient du fardeau du péché et du poids de la désobéissance. Ils marchaient dans la joie de l’obéissance et dans la légèreté de la liberté en Dieu. Ils se prosternaient devant Lui, L’aimaient, Le servaient.
Et pourtant, ils portaient un autre fardeau : celui qui oppresse le cœur. Ils pleuraient, soupiraient, car eux-mêmes n’étaient pas encore pleinement transformés, parce que le monde n’était pas encore tel que Dieu le voulait, et parce que Son Royaume n’était pas encore manifesté dans toute sa gloire.
C’est cela, le secret des saints d’autrefois : ils étaient des hommes et des femmes chargés d’un fardeau.
Que je ne traverse jamais cette vie sans porter en moi ce qui fait battre mon cœur, ce qui pèse sur mon âme, ce qui m’éveille à la prière, ce qui me pousse à servir Dieu et à jeûner — jusqu’à ce que l’image de Christ soit pleinement formée dans les saints, et que Son Nom soit honoré parmi les nations.
Les prophètes d’autrefois aimaient employer une expression lorsqu’ils transmettaient le message reçu de Dieu : « Oracle de l’Éternel » — Ijambo ry’Uhoraho en kirundi, « la Parole de l’Éternel ».
Dans le texte hébreu, deux mots sont traduits par oracle : Dabar et Masa, dont la racine signifie fardeau ou charge. Ces prophètes n’étaient pas de simples orateurs parlant au nom de Dieu ; dans le processus même de la révélation, Dieu déposait sur leur cœur un poids, un fardeau intérieur. Ainsi, leurs paroles étaient l’expression d’un cri né d’une charge divine.
Le livre d’Habacuc s’ouvre ainsi : « Oracle révélé à Habacuc », littéralement « le fardeau qu’a vu Habacuc ». Et ce fardeau se manifeste dans sa prière : « Accomplis ton œuvre dans le cours des années, ô Éternel ! »
Jésus a dit : « Le Royaume de Dieu est semblable à un grain de sénevé ; il est le plus petit de tous, mais il devient un grand arbre où les oiseaux du ciel viennent habiter. »
Nous parlons du fardeau de voir le Royaume commencer petit, puis croître lentement, jusqu’à porter du fruit. C’est aussi l’histoire de tant de ministères au fil des siècles… et c’est l’histoire de Little Flock Ministries. Nous témoignons que Dieu nous a donné un réveil de l’Église— un fardeau qui s’est manifesté à travers des œuvres modestes au départ, mais qui ont grandi avec le temps.
Si Dieu ne donne plus aujourd’hui de révélations canoniques comme celles des auteurs bibliques, Il continue de déposer dans le cœur de Ses serviteurs un fardeau spirituel — semblable à celui d’Habacuc : voir le Seigneur ranimer Son peuple par Son Esprit.
Pour moi, cette histoire remonte depuis très longtemps quand Dieu m’a parlé, m’appelant à me consacrer à la prière et à l’enseignement sur le réveil. En 2005, à l’âge de 22 ans, j’ai recu l’appel à tout abandonner pour Le servir à plein temps. Le cheminement ministériel a alors commencé. En 2010, j’ai rencontré Arielle, avec qui j’ai vite partagé la vision et l’appel divin. Nous nous sommes mariés en Juillet 2013.
À partir de 2014, plusieurs initiatives se sont succédées, chacune complétant l’autre, pour concrétiser la vision de voir les saints marcher dans la plénitude trinitaire — pour une transformation durable, à la gloire de Dieu et pour la joie de Son peuple :
Revenir aux sentiers d’autrefois, ce n’est pas s’enfermer dans la nostalgie, mais partager le cœur des saints d’hier et poursuivre leur foi.
C’est aussi espérer en un Dieu qui peut accomplir infiniment au-delà de ce que nous pensons ou demandons. C’est désirer voir ce que Dieu réserve à notre génération et s’offrir à Lui pour qu’Il l’accomplisse.
Little Flock puise profondément dans l’Histoire sans s’y enfermer. Nos racines plongent dans quatre grands héritages :
À travers ces héritages, nous continuons d’écouter l’Histoire, d’examiner le présent et d’attendre avec espérance ce que le Père prépare pour notre génération — afin de ne rien manquer de Son œuvre.

NIKIZA Jean-Apôtre est né de nouveau en 1997 et appelé au ministère en 2005. Il est pasteur, enseignant, conférencier et écrivain. Il est fondateur du blog Sa Bannière depuis 2018, du mouvement biblique Green Pastures depuis 2015 et co-fondateur de Little Flock Ministries. Il est passionné par la spiritualité chrétienne et le renouveau de l’Eglise. Marié à Arielle Trésor NIKIZA, ensemble ils sont pionniers du mouvement des Hédonistes chrétiens au Burundi. Ils ont deux enfants : NIKIZA Thaïs Garden et REMESHA Nik-Deuel Trésor. NIKIZA Jean-Apôtre est aussi connu pour être un lecteur assidu des livres. Les grandes influences qui ont façonné sa vie et le ministère sont: Martyn Lloyd Jones, John Piper et A.W Tozer. Ses passe-temps sont : la musique, le basketball, les films et un bon sommeil.
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