Mettons notre espérance en Christ, en Sa justice. Méditons sur son sacrifice, que l’Ésprit déverse dans nos âmes de passions débordantes pour Celui qui nous a réconcilié avec Dieu. Que Christ soit notre Trésor suprême alors notre propre justice, succès, impact, honneur, cesseront de compter à nos yeux et Christ sera notre fierté.
Job, épitaphe de la souffrance
Cet homme non Israélite qui habitait le Nord de l’Arabie aux temps des patriarches probablement au deuxième millénaire avant Jésus-Christ est devenu l’épitaphe de l’extrême souffrance.
Dans cette série, nous aurons pleines de méditations sur la souveraineté de Dieu,sagesse de Dieu, humilité, sanctification, persévérance, etc. Mais au delà de toutes ces leçons, l’histoire de Job me fait penser à un Job du Nouveau Testament. Lui aussi a tellement souffert. Si la souffrance a pris Job par surprise, Jésus , lui, était venu pour mourir. Il a descendu volontairement du confort le plus glorieux pour endurer l’agonie la plus écrasante et humiliante. Adorons-Le!
Brisés par la grâce de Dieu, notre série continue sur le chapitre 9, tout en tirant quelques réflexions sur les chapitres 29, 30 et 31.
Peut-être, aimeriez-vous lire d’abord nos posts précédents sur les amis de Job ou sur les justes qui souffrent et le Juste qui a souffert.
Bildad, un des interlocuteurs de Job, vient de dire au chapitre 8 ce que ses autres amis répéteront certes, mais avec des mots légèrement différents. La rhétorique peut être résumée en ces quelques mots : Ceux qui oublient Dieu ne peuvent pas être heureux. Dieu punit les pécheurs et témoigne la bonté et la protection à ceux qui sont justes. Le bonheur vient alors à ceux qui pratiquent la droiture.
Quand Bildad dit ”Non, Dieu ne rejette point l’homme intègre, et il ne protège point les méchants.” (V.20), nous avons tous envie de répondre comme Job : ”Je sais bien qu’il en est ainsi.” V.2
Thomas d’Aquin a réalisé avec raison que des fois Job est d’accord avec la sagesse “spirituelle” populaire de ses amis. Il trouve que parfois leurs vues s’enchevêtrent. Tous ont parfois du mal à comprendre que Dieu ne règle pas tout dans cette vie et que parfois il nous faut croire que ce qu’il fait est juste même quand nous ne pouvons pas discerner comment sa providence opère.
Cependant, ils diffèrent aussi si on y regarde de plus près ... Pour ses amis tout est clair : le malheur arrive au pécheur, et le juste reçoit le bonheur. Pour Job, tout est chaos, rien n’est juste dans ce monde. Calvin, en comparant ces deux façons de voir la providence, argumente que parfois la justice de Dieu est visible bien que partiellement. On ne peut ni dire comme Job qu’elle est inscrutable, ni comme ses amis qu’elle n’est que trop évidente.
Avec cet arrière-plan nous pouvons alors montrer les parties qui constituent le chapitre 9. Mais nous allons porter une attention particulière à la dernière partie.
La dernière partie va du v.27 au v.35 et j’ aimerais reproduire tous les versets et y passer un peu plus de temps:
Job allait finir sa vie. Maintenant, il fait le bilan de sa vie et réalise avec déception que toute la vie qu’il a vécue a été une vie perdue car Dieu ne peut pas l’accepter.
N’est-ce pas une pensée terrifiante, qu’un jour on se tienne devant le trône de Dieu et réalisons de la bouche même du Juge Redoutable que nous sommes rejetés et doivent être chassés loin de sa face ? cela parce que notre vie sur terre n’a pas été vécue de façon qui compte vraiment pour sa gloire.
Nous portons tous au fond de nous ce désir d’une vie accomplie bien qu’on ne sache comment y arriver. Il existe en nous tous de la recherche du sens. Mais, nous ne persévérons pas jusqu’à ce qu’on trouve la solution vraiment stable et légitime à cette question très urgente. Souvent, nous cherchons le sens dans les mêmes choses que ceux qui ont été jugés inacceptables aux yeux de Dieu dans le livre de Job.
Lisez les chapitres 29 et 31 pour voir la vie de Job juste avant que le malheur ne fonde sur lui.
E.S.V Study Bible résume ainsi le passé que Job décrit dans les 25 versets du chapitre 29 : Job se lamente de la perte de son passé, quand il sentait qu’il avait la présence et la protection de Dieu (1-6); aussi bien que le respect des gens parmi lesquels il vivait (7-25), ce qui correspondait avec la vie qu’il menait, celle de poursuivre la droiture et la justice (12-17).
Dans le long chapitre 31, Job parle longuement de sa propre justice plus pratiquement et jure que ce qu’il décrit a été exactement reflété dans sa vie d’avant. Plusieurs d’entre nous n’ont jamais vécus leurs vies aux standards moraux aussi élevés que ce que nous lisons dans le chapitre 31. Pourtant, Job affirme (9:29) que s’il advenait qu’il apparaisse devant Dieu, il serait CONDAMNE!!!
Le Nouveau Testament nous parle d’une autre personne qui a étalé sa propre justice d’avant de façon audacieuse qui nous choque ”IRREPROCHABLE À l’égard de la justice de la Loi.” Philippiens 3:6.
Si Job attendait visiblement que Dieu le traite avec faveur à cause de sa vie irréprochable et qu’il passe tout le 30è chapitre à se lamenter du déshonneur, du mépris et de l’affliction qui sont devenus son sort présent, Paul, lui, compare sa justice du passé comme de la « perte » Philippiens 3:7.
Quelque chose s’est alors passée qui a changé sa façon de voir les choses. Il nous le révèle : À cause de l’excellente connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Sa justice brille que la sienne devenue de la boue. Il serait follement insolent de vouloir se présenter devant Dieu avec sa justice alors que celle de Christ, parfaite et glorieuse lui est offerte comme don par la foi.
Mais Job n’est-il pas le juste ? Pour qui Dieu témoigne au début du récit 1:8 et à la fin du récit 42:8 ? Sur quelle base alors Dieu affirmait la justice de Job ? Nous savons qu’il n’existe qu’une seule base : Jésus-Christ. Dans l’Ancien Testament, ils étaient justifiés en mettant leur foi en Lui de façon anticipative. C’est ce que Job fait dans le même chapitre. Il soupire après Christ comme Médiateur entre Lui et Dieu (9:32-35). Avant cela, il avait affirmé l’incapacité totale de pouvoir plaire à Dieu par sa propre justice. Si Paul célèbre la justice de Christ et s’en réjouit c’est grâce, au fait qu’il vit après la mort de Jésus. Mais Job languit après Christ et met son espérance de façon anticipative mais les deux sont justifiés par la même Personne et sur la même base.
Ceci nous permet de répondre en clôturant l’article à la question pressante qu’on avait posé au milieu de cette discussion. Comment puis-je vivre une vie ici-bas de telle façon que je me tienne devant Dieu sans que je ne soit jugé coupable ?
Mettons notre espérance en Christ, en Sa justice. Méditons sur son sacrifice, que l’Ésprit déverse dans nos âmes de passions débordantes pour Celui qui nous a réconcilié avec Dieu. Que Christ soit notre Trésor suprême alors notre propre justice, succès, impact, honneur, cesseront de compter à nos yeux et Christ sera notre fierté.
C’est du moins l’exhortation implicite du fameux jeune Elihou (35:6-8). Quand Christ est notre Trésor Ultime et la justice de Christ notre seule défense, nos chutes ou nos réussites ne sont plus ultimes. Christ l’est. Amen!
NIKIZA Jean-Apôtre est un Pasteur qui exerce son ministère depuis la ville de Bujumbura. Il est marié à Arielle T. NIKIZA et ensemble, ils sont pionniers du Mouvement des Hédonistes Chrétiens, Sa Bannière depuis 2015. Ils sont aussi co-fondateurs de Little Flock Ministries. La spiritualité chrétienne et le Renouveau spirituel de l’Eglise restent les grandes marques de leur appel commun. Les moments de loisirs de NIKIZA J-A incluent les films, la musique,le Basketball et un bon sommeil.
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