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La maman de la Réforme et ses embrouilles.

Le combat d’

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Argula dira “à un moment donné, j’étais restée silencieuse, mais maintenant il y avait trop d’enjeux pour que l’évangile ne soit pas annoncé. Quand j’ai voulu parler, j’ai supprimé mes inclinations ; le cœur lourd, je n’ai rien fait.”

31 Octobre 2020

Une des vérités glorieuses affirmées haut et fort par Martin Luther était le sacerdoce universel. Ceci allait à l’encontre de ce que l’Eglise catholique avait enseigné et perpétué pendant plus de 1000 ans. Plus de 500 ans après la Réforme, beaucoup sont ceux qui n’ont aucun problème d’admettre la préciosité spirituelle et la validité biblique d’une telle doctrine. Mais quand il s’agit d’en déduire les implications pratiques dans la vie de l’Eglise, on est très loin d’aboutir à un consensus. Rien d’étonnant car même au 16e siècle, le père et la maman de la Réforme n’étaient pas d’accord sur certaines ramifications de cette doctrine. Je suis sûr que tout le monde reconnait Luther comme le père de la réforme mais qui est cette maman ? En quoi était-elle en désaccord avec Luther ? Comment ce désaccord a-t-il alimenté positivement le débat des ministères féminins ? Et qu’en est-il aujourd’hui chez nous au Burundi ?

La Maman de la Réforme ?

Le nom qui nous vient directement en tête est la très chère Catherine Luther. Elle mérite sans doute les honneurs en ce jour international de la réforme protestante. N’est-elle pas souvent appelée First Lady de la Réforme ? J’avoue que j’ai été tenté de lui dédier tout un article pour avoir aimé Luther si passionnément, d’avoir soutenu émotionnellement ce géant qui ne manquait pas des moments de dépression.

Mais une autre femme était aux lèvres des grands théologiens du 16e siècle. Elle suscitait parfois admiration, parfois opposition.  C’était une femme de la même trempe que Luther, coupée de la même étoffe théologique, combattante, énergétique et coriace : Argula von Grumbach

A presque 400km au Sud de l’Université Wittenberg où Luther avait affiché ses 95 thèses, habitait une femme de la noblesse. Elle lit avec assiduité les écrits de Martin Luther et se convertit finalement. A part Catherine, aucune autre femme n’était aussi proche, admiratrice et disciple de Martin Luther. Alors qu’il se cachait dans le château, elle était une de ces rares personnes dont Luther permettait de lui rendre visite.

Argula et le sacerdoce universel

Les avis des historiens de la réforme ne sont pas unanimes quant au premier usage de cette expression. Certains l’attribuent au piétiste allemand Spener, presque un siècle après Luther. Mais le concept lui-même est aussi vieux que 1 Pierre 2: 9-12 et aussi vieux que les pères de l’Eglise :

  • Irénée de Lyon déclare : « tous les apôtres du Seigneur sont prêtres » (Adversus haereses 4,8,3).
  • Tertullien cite Ap. 1,6 et commente : « tous les croyants sont prêtres concernant la prière et le service de Dieu » (De exhortatione castitatis 7,3).
  • Justin Martyr : « nous sommes la vraie descendance de grand-prêtre pour Dieu » (Dialogue avec Tryphon 116).
  • Origène dans son Homélie sur Lévitique 1 : « Ne savez-vous pas que la prêtrise vous a été donnée, c’est-à-dire, à toute l’Eglise de Dieu et au peuple croyant ? Ecoutez Pierre dire aux croyants : “Vous, donc, avez la prêtrise puisque vous êtes un peuple sacerdotal, et ainsi vous avez à offrir à Dieu un sacrifice de louange, un sacrifice de prières, un sacrifice de miséricorde, un sacrifice de pureté, un sacrifice de sainteté” ».
  • Jean Chrysostome fonde sur leur baptême la participation des laïcs au triple rôle de prêtre, prophète et roi. « Dans le baptême vous êtes devenus roi, prêtre et prophète » (Homélie sur 1 Corinthiens 7).
  • Mais ce sera Luther qui en donnera une formulation plus explicite et solennelle contre l’oppression ecclésiastique qui avait asservi le peuple pendant des siècles. D’abord en 1519, dans la fameuse dispute de Leipzig où il refuse de renier ses vues et se solidarise avec son prédécesseur Jan Hus en refusant la nécessité de la papauté pour le salut et l’infaillibilité. Mais Luther en donnera une expression classique, une année plus tard dans son « appel A la noblesse chrétienne de la nation allemande sur l’amendement de l’Etat chrétien ». Il est donc plus juste de reproduire ici ses propres mots :

    « On a inventé que le Pape, les Evêques, les Prêtres, les gens des monastères seraient appelés Etat ecclésiastique;Tandis que les Princes, les Seigneurs, les artisans et les paysans seront l’Etat laïque, ce qui est certes une fine subtilité et une belle hypocrisie. Mais personne ne doit se laisser intimider par cette distinction, pour cette bonne raison que tous les chrétiens appartiennent vraiment à l’Etat; il n’existe entre eux aucune différence, si ce n’est celle de la fonction, comme le montre Paul dans 1 Corinthiens 12, en disant que nous sommes tous un seul corps, mais que chaque membre a sa fonction propre, par laquelle il sert les autres, ce qui provient de ce que nous avons un même baptême, un même Evangile et une même foi et sommes de la même manière chrétiens, car ce sont le baptême, l’Evangile et la foi qui seuls forment l’Etat ecclésiastique et le peuple chrétien. […] En conséquence, nous sommes absolument tous consacrés prêtres par le baptême ,( comme le disent saint Pierre (1 Pierre 2) ‘Vous êtes un sacerdoce royal et une royauté sacerdotale … il est dit dans Saint Paul (Romains 12 et 1 Corinthiens 12) et dans saint Pierre (1 Pierre 2), comme je l’ai indiqué plus haut, que nous sommes tous un seul corps dont la tête est Jésus Christ, chacun de nous est membre d’autrui. Le Christ n’a pas deux corps ni deux espèces de corps, l’un laïque et l’autre ecclésiastique. Il est une tête et il a un corps »

    Fidèle disciple du Réformateur, Argula avait lu tout cela et maintenant elle se demandait jusqu’où les Réformateurs étaient prêts à pousser les implications de cette noble doctrine. Allaient-elles permettre aux femmes d’exercer le ministère sacerdotal ? Peuvent-elles enseigner les femmes ou même les hommes ? Elle mènera un combat que toute femme aura à mener si jamais elle prend la même direction.  Elle écrira plus tard « Je trouve qu’il y a un texte dans Matthieu 10 qui dit : « Quiconque me confesse devant les hommes, je le confesserai moi aussi devant mon Père céleste. » Et Luc 9 : « Quiconque a honte de moi et de mes paroles, moi aussi j’aurai honte quand je viendrai dans ma majesté », etc. Des mots comme ceux-ci, venant de la bouche même de Dieu, sont toujours devant mes yeux. Car ils n’excluent ni la femme ni l’homme ».

    Elle sera la première femme à s’aventurer sur ce terrain et non, sans conséquences. Ce qu’elle réclamait allait être très mal pris par les dirigeants de son époque. Loin d’être une égalitariste de son époque, elle persistait de croire qu’en des moments exceptionnels DIEU était libre de se servir des femmes. Argula dira “à un moment donné, j’étais restée silencieuse, mais maintenant il y avait trop d’enjeux pour que l’évangile ne soit pas annoncé. Quand j’ai voulu parler, j’ai supprimé mes inclinations ; le cœur lourd, je n’ai rien fait. Parce que Paul dit dans 1 Timothée 2 : « Les femmes doivent garder le silence et ne doivent pas parler à l’église. » Mais maintenant que je ne vois aucun homme qui soit à la hauteur, qui soit disposé ou capable de parler, je suis contraint par le dicton : « Quiconque me confesse », comme je l’ai dit plus haut. Et je réclame pour moi Esaïe 3 : « J’enverrai des enfants pour être leurs princes ; et les femmes régneront sur eux. »

    Le combat d’Argula

    Un incident lui offrit l’occasion irrésistible de parler. Argula devrait défendre les protestants qui étaient persécutés à l’Université d’Ingolstadt en 1523. Elle écrivit une lettre aux autorités, une lettre qui ira jusqu’à 14 éditions, pour devenir un best-seller faisant d’elle la première pamphlétaire de la réforme. Un étudiant qui s’était converti fut contraint de renier sa foi ou de mourir. Argula demanda aux théologiens de l’Université de venir en public argumenter avec elle.

    Argula était chagrinée par les divisions entre Luthériens et Calvinistes, entre calvinistes et zwingliens portant essentiellement sur les questions secondaires du repas du Seigneur. Elle réalisa que cela allait affaiblir le mouvement. Elle tentera une médiation entre différents partis, notamment entre zwingliens et luthériens, allant même jusqu’à arranger une réunion entre Melanchthon, Luther et le fameux Martin Bucer. Oui vous avez bien lu, une sorte de Priscilla qui s’assoit entre deux grands cerveaux : le cerveau derrière la Confession d’Augsbourg (Melanchthon) ainsi que le cerveau derrière la Première Confession Helvétique, et collaborateur de Thomas Cranmer dans la révision du Book of Common Prayer (Bucer).  Sa compréhension de la réforme était étonnante et ses écrits impressionnants et populaires faisant d’elle la première théologienne ayant écrit un best-seller.

    Autres femmes suivirent …

    Elle devint l’inspiration d’autres femmes qui eurent l’audace et le courage de parler de façon qui défie la culture male prédominante depuis des siècles. Des femmes illustres comme : Katharina Schütz Zell, et Marie Dentière.

    Une femme moderne bien connue Kristen Padilla, enseignante de la Bible à  Beenson Divinity School à l’Université de Samford et auteur de “ Now That I’m Called: A Guide for Women Discerning a Call to Ministry” nous offre une lecture de leurs combat: « elles ne plaidaient pas nécessairement pour une vision égalitaire à part entière, nous devons reconnaître que ce qu’elles faisaient (écrire et s’exprimer sur des questions d’Écriture et de foi, ainsi que demander à discuter avec les hommes en public) était radicalement contre-culture. Leur appropriation du sacerdoce de tous les croyants, qui a été largement ignorée au cours du dernier demi-millénaire, a été un geste rédempteur qui a poussé l’application biblique du rôle des femmes de l’avant d’une manière qui n’avait pas été faite depuis l’époque du Nouveau Testament. ».[1]

    La contribution d’Argula au débat des ministères féminins

    Il faut avouer que les choses ont bien changé depuis Argula. Plusieurs femmes complémentaristes seraient choquées de découvrir que ce qu’elles considèrent comme une pratique soumise d’accomplir leur ministère, notamment les femmes s’instruisant mutuellement était un droit qui leur était refusé par les premiers réformateurs. Elles le doivent à Argula, Dentière et les autres.

    Il est également encourageant de voir comment au sein de l’aile complémentariste des efforts bienveillants sont déployés pour donner de l’espace aux femmes pour leur épanouissement dans le ministère tout en restant dans les limites de la vision complémentariste. Les Argula modernes trouveront dans les écrits illustres des théologiens solides males comme John Stott, N.T Wright, F.F Bruce ou Craig Keener pour solidifier leurs arguments. Mais Argula les interpelle d’aller au-delà des béquilles des théologiens mâles : pour réfléchir théologiquement par elles-mêmes, de prendre leurs Bibles au sérieux, d’étudier et développer des convictions solides en rapport avec leur ministère de manière personnelle et non pas « empruntée ». Argula inspirera d’autres théologiennes modernes comme ~ Marg Mowczko, cette australienne qui a consacré sa vie à étudier ce que la Bible dit au sujet des ministères féminins et blogue régulièrement sous ce nom.

    Et au Burundi… ?

    Le débat est aussi vieux que l’implantation de la communauté des Eglises Emmanuel au Burundi, il y a plusieurs décennies de cela. Mais le débat pourrait connaitre une certaine résurgence dans les années à venir. Un mouvement de réforme intéresse déjà les jeunes intellectuels du Tiers Monde et commence à bourgeonner au Burundi. Néanmoins, j’ai peur que la question secondaire des ministères féminins ne détourne notre attention aux aspects théologiques fondamentaux qui ne sont pas encore enracinés.

    Une autre conséquence serait de développer une génération réformée très orientée vers la controverse alors qu’elle apprenait justement à se relever et faire ses premiers pas. Par exemple, quelle est l’importance d’argumenter sur les contours exégétiques des passages difficiles, comme 1 Timothée 2: 8-15 ; ou les contours historico-culturels de 1 Corinthiens 11: 1-16 ; alors que l’on sait à peine étudier le texte biblique par soi-même ?

    La dernière conséquence fâcheuse serait de diviser le mouvement réformé au Burundi et le fragiliser au même moment où nous avions besoin d’unifier notre force pour défendre et développer d’autres éléments fondamentaux de la foi réformée dans notre contexte.

    Appel à approfondir le sujet

    Je n’ai pas rédigé cet article pour justifier un point de vue particulier sur le ministère des femmes mais pour rendre hommage à une femme théologienne souvent ignorée dans l’Histoire de la Réforme. Mon souci était plus historique qu’apologétique. Bien que secondaire, le sujet du ministère féminin reste important et ses ramifications énormes dans la vie pratique de l’Eglise. Avant que les Cinq Solas de la Réforme ne soient formalisés, un œil attentif qui put observer les vagues de la réforme déferler au 16e siècle ne manquait pas de discerner que cette dernière était bâtie sur trois principes importants :

  • Principe biblique (la suprématie des Ecritures),
  • Principe doctrinal, sotériologique (comment un pécheur peut-il approcher un Dieu saint et être sauvé par Lui ? et enfin :
  • Principe ecclésiologique (le sacerdoce universel).
  • Aujourd’hui encore, notre réflexion sur le sujet ecclésiastique doit être effectuée dans un croisement constructif avec la théologie biblique et systématique. Dans mon contexte, faute de maturité dans ces deux domaines, on prend position très arbitrairement et si fanatiquement comme se ranger du côté de Messie ou Ronaldo sans rien comprendre du Football. Si jamais une âme veut explorer le sujet en profondeur je propose les livres suivants :

    En faveur de la vision complémentariste des rôles selon le genre 

    Le livre édité par John Piper et Grudem, “recovering biblical manhood and womanhood” suffirait à lui seul pour ceux qui veulent approfondir leurs convictions dans cette direction. Le livre a presque 600 pages, inclue les contributeurs très raffinés théologiquement comme : D.A Carson, Douglas Moo, Thomas Schreiner, Vern Poythress, Raymond Ortlund. Vu la respectabilité académique des contributeurs et la popularité de Piper et Grudem, le livre a plus que tout autre avancé la cause du strict complémentarisme dans le monde.

    En faveur de la vision égalitaire des rôles 

  • Craig Keener, spécialiste de l’arrière-plan du Nouveau Testament a écrit un ouvrage fort utile : “Paul, Women, Wives : Marriage and women’s ministry in the Letters of Paul”
  • CBEI international est une organisation avec une expression égalitaire influencée par la vision théologique de Roger Nicole, le champion de l’Inerrance biblique. Bien qu’il n’ait jamais publié un livre sur l’égalitarisme, ses points de vue peuvent être trouvés dans “Collected writings of Roger Nicole” ou dans ses essais comme : “Biblical Authority, Hermeneutics and women roles, Biblical egalitarianism and Inerancy of Scripture.”
  • Les professeurs du Nouveau Testament comme N.T Wright et F.F Bruce ont écrits des essais égalitaires comme : “Women in Church : A biblical survey” et leurs vidéos sont disponibles sur YouTube.
  • En faveur d’un complémentarisme partiel 

    Si les deux positions précédentes sont claires, le complémentarisme partiel a plusieurs versions et devient de plus en plus populaire en sein du mouvement réformé. Cela varie entre : la femme peut-elle être ordonnée et faire partie du conseil d’anciens mais ne peut pas devenir pasteur principal (John Stott) ou tout ce qu’un homme laïc peut faire la femme peut le faire, elle n’est pas exclue de prêcher mais seulement de la régulation autoritaire des enseignements (Kathy Keller &Tim Keller).

    Même entre Stott et les Keller il existe diverses variations du complémentarisme partiel :

  • John Stott : “Issues facing Christians today”
  • Kathy Keller : “Jesus, Justice and Gender: Case for gender roles in ministry”
  • John Dickson: “Hearing her voice, a biblical invitation for women to preach”
  • Michael Bird: “Bourgois babes, Bossy wives and Bobby Haircuts”
  • Les trois derniers ont travaillé ensemble sur une série irénique, franche et riche publiée par Zondervan comme “Fresh Perspectives on women in ministry”

  • Alan Johson a édité un livre: “How I changed my mind on women in leadership”, préface de Dallas Willard, avec des contributions d’éminents évangéliques comme Howard Marshall, John Ortberg et autres.
  • Les lecteurs francophones pourront lire avec intérêt l”a femme dans l’Eglise” par Alfred Kuen qui présente des arguments bien taillés sur le ministère d’enseignants des femmes tout en leur refusant de devenir anciens.
  • Et le débat continue…grâce à Argula qui l’a brutalement ouvert au 16e siècle.

    [1]  https://www.christianitytoday.com/history/2018/november/mothers-of-reformation-women-ministry-luther-preaching.html

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    NIKIZA Jean-Apôtre est un Pasteur qui exerce son ministère depuis la ville de Bujumbura. Il est marié à Arielle T. NIKIZA et ensemble, ils sont pionniers du Mouvement des Hédonistes Chrétiens, Sa Bannière depuis 2015. Ils sont aussi co-fondateurs de Little Flock Ministries. La spiritualité chrétienne et le Renouveau spirituel de l’Eglise restent les grandes marques de leur appel commun. Les moments de loisirs de NIKIZA J-A incluent les films, la musique,le Basketball et un bon sommeil.

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