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Le Salut, quelle assurance!

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Le christianisme est une religion fondée sur la Bonne Nouvelle que nulle autre religion n’a jamais eue: L’assurance du salut en Jésus Christ. La fidélité de Dieu témoignée par les Ecritures et vérifiée par les temps confirme cette thèse

10 Septembre 2021

Le christianisme est une religion fondée sur la Bonne Nouvelle que nulle autre religion n’a jamais eue: L’assurance du salut en Jésus Christ. La fidélité de Dieu témoignée par les Ecritures et vérifiée par les temps confirme cette thèse. Les religions du monde tournent autour du même sujet du salut  tout en se cramponnant dans un tas d’incohérences et d’incertitudes. Alors dans le christianisme Dieu cherche l’homme ; chez elles, l’homme cherche Dieu par des voies qui lui sont agréables. Leur devise, c’est le salut à base des mérites. Ce système du monde fait que toute la vie d’un initié reste à la quête d’un salut dont l’assurance restera une histoire. Peut-on réellement avoir l’assurance de son salut quand on est encore vivant et passible à des erreurs ? Les Ecritures saintes affirment que c’est possible uniquement en Jésus Christ.

Le judaïsme laissait planer le doute sur le salut

Alors Isaac, parlant à Abraham, son père, dit: Mon père! Et il répondit: Me voici, mon fils! Isaac reprit: Voici le feu et le bois; mais où est l’agneau pour l’holocauste? (Genèse 22 : 7)

Dans le long chemin vers le salut promis à l’humanité après la chute, le système de l’Ancien Testament a toujours cherché de répondre à cette question d’Isaac: « Où est l’agneau? ». Tous les sacrifices mosaïques offerts pour obtenir l’expiation du péché de l’homme n’ont jamais abouti et ont toujours laissé l’homme dans un cauchemar.  L’homme s’est toujours vu dans un échec irrémédiable vis-à-vis des exigences de la loi divine. Des milliards d’agneaux et bien d’autres animaux étaient régulièrement immolés à la recherche de la réponse définitive mais en vain. « Tu n’as pris plaisir ni à des animaux brûlés sur l’autel, ni à des sacrifices pour le pardon des péchés » (Hébreux 10 : 6). Ni l’observance des rituels n’a pu donner la solution. A quoi Dieu prendrait-il plaisir  au juste?

Sans toutefois tomber dans l’erreur de confiner la possibilité du salut au Nouveau Testament, nous pouvons confirmer par les Ecritures que bien que les croyants de l’Ancien Testament fussent soumis à la loi mosaïque pour leur salut, personne ne dirait que seule la loi aurait sauvé une personne sans l’intervention de la grâce de Dieu. Pourtant, ces croyants savaient qu’il n’y avait pas encore la totale assurance de leur salut car la promesse n’était pas encore accomplie. « Il n’y a pas entre nous d’arbitre, qui pose sa main sur nous deux » (Job 9:33). Cet arbitre qui est le médiateur dont parle Paul à Timothée (2 Timothée 2 : 5), n’était pas encore pleinement révélé dans l’Ancien Testament. Cependant, ils avaient l’espoir que le Messie devait venir. « Mais je sais que mon Rédempteur est vivant, Et qu’il se lèvera le dernier sur la terre » (Job 19 : 25).

Donc, Dieu a prévu une solution unique au péché de l’humanité. Cela devrait être un agneau. Mais jusque-ici la question était encore là. « Où est l’agneau pour l’holocauste ? ».

La Bonne Nouvelle du Nouveau Testament

Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit: Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. (Jean 1 : 29)

Le Nouveau Testament commence avec la Bonne Nouvelle tant attendue : « Voici l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ». Désormais l’agneau de Dieu qui est le Messie commence à proclamer le Royaume de Dieu, porter de bonnes nouvelles aux malheureux, la liberté aux captifs, la délivrance aux prisonniers ; et enfin à publier une année de grâce de l’Eternel (Esaïe 61 : 1-2).

Ce n’est plus un agneau, mais « l’agneau de Dieu». Il n’y a plus d’indéfini, la question d’Isaac à son Père vient de trouver une réponse définitive. Désormais la nouvelle alliance commence, Dieu est venu vivre avec l’homme en la personne de Jésus Christ et lui tracer un chemin vers l’éternité bienheureuse. La Bible dit qu’il est venu nous reconnecter au Père (Jean 1 : 18). Elle rassure maintenant qu’il est tout ce qu’on a besoin pour être agréé aux yeux de Dieu : « Mais à tous ceux qui l’ont reçue (la Parole), à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu » (Jean 1 : 12). Comprenez bien, le pouvoir de devenir enfant de Dieu confère à l’individu un statut juridique d’héritier de tout ce qui appartient à Dieu ! Signalons qu’un tel privilège n’était pas aussi clarifié dans l’ancienne alliance. Une masse d’exigences de la loi mosaïque était toujours devant l’individu au point qu’elle ne pouvait s’assurer d’avoir fait la moitié de celles-ci. Gloire au Seigneur avec l’agneau de Dieu, une année de grâce est publiée : « Car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ » (Jean 1 : 19).

Ayant reconnu nos faiblesses vis-à-vis de la loi, Dieu nous a ouverts un chapitre de la grâce en son Fils. Désormais, le second Adam est venu satisfaire tous les exigences de Dieu en notre place. Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. (2 Corinthiens 5 : 21). Dans son ultime amour, Dieu a substitué son Fils à nous. Jésus a pris sur lui le châtiment réservé aux fils et filles d’Adam. « Mais lui, il a été transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes. Le châtiment qui nous rend la paix est sur lui … » (Esaie 53 : 5).

L’Evangile est plus simple qu’on ne l’a souvent annoncé. C’est terrible et égarant quand des gens outrepassent la simple et facile voie pour garder les croyants dans les futilités de la loi. Nous avons plein d’amis qui ont cru en Jésus mais qui ont toujours peur de la justice de Dieu. Ils croient que leur persévérance dans les bonnes œuvres, leur garantira le salut à la fin. Certains par des initiatives ascétiques, d’autres par des bonnes œuvres cherchent une sainteté exceptionnelle pour mériter le salut devant Dieu. Quel mensonge !

La Bible dit que seule la foi sauve : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie.… » (Ephésiens 2 : 8). Dans leur nature, tous les hommes ont du mal à digérer que la salut est absolument un don gratuit de Dieu. L’Église Catholique romaine rejette le salut par la foi seule et enseigne qu’on ne peut avoir l’assurance du salut. Le Concile de Trente (1545-1563) le statue en ces mots : « Personne ne peut savoir, d’une certitude absolue de foi excluant toute erreur, qu’il a obtenu la grâce de Dieu ». Ils croient que c’est par les bonnes œuvres, par la prière aux saints et aux reliques… sans exclure le passage au purgatoire que pour atteindre le salut. Bien d’autres dénominations protestantes enseignent le salut par les œuvres. Il faut savoir que ces enseignements insultent Dieu et son plan du salut en Jésus Christ car si l’homme pouvait achever son salut par les œuvres, il n’y aurait eu besoin d’envoyer Jésus. Paul les avertit : « Vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez la justification dans la loi; vous êtes déchus de la grâce. » (Galates 5 : 4). De telles croyances légalistes sont répugnantes devant Dieu car au lieu de donner l’assurance à l’homme, elles l’effondrent en exposant son incapacité pour le bien. Martin Luther insiste sur la vanité des bonnes œuvres: « Mes bonnes œuvres ne valaient rien, corrompues qu’elles étaient (…), il me fallait sombrer en enfer »[1].

Peut-on vraiment avoir l’assurance qu’on est sauvé ?

Comme on l’a vu, Jésus est l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Il est l’unique dose que Dieu administre à quiconque veut être sauvé. « Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14 :6). Comment venir au Père par ce chemin ? En disposant son cœur à croire seulement au message de l’Evangile. « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3 : 36). Il n’est pas facile de bien expliquer le mot « croire » puisque beaucoup s’y trompent. Dire que tu as cru en Jésus signifie  que ton intelligence, ta volonté et tes sentiments  se sont tournés vers lui dans la repentance de l’ancienne nature et en contrepartie tu es devenu une nouvelle créature, les choses anciennes sont passées (2 Corinthiens 5 : 17).

En ce moment-là, rien de plus n’est exigé pour se considérer comme un enfant de la famille. Tout ce qui reste à faire, c’est ce que tout enfant ferait à la maison. « Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 5 :1). Voici l’assurance du salut qu’il nous faut, regarder à Jésus et rien que ça. Quiconque pense plaire à Dieu par de bonnes œuvres ou autres performances, n’y arrivera jamais.

Le Bible est pleine de textes et versets qui garantissent non seulement l’assurance mais aussi la préservation du salut. Cela ne s’arrête pas à être convaincu du salut, mais aussi savoir avec certitude que votre salut n’est pas dans l’insécurité.

« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5 :24).

« Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:36).

« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ » (Romains 8:1).

« Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus Christ » (Philippiens 1:6)

« Et c’est à cause de cela que je souffre ces choses ; mais j’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder mon dépôt jusqu’à ce jour-là » (2 Timothée 1:12).

Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8 :28-30).

Avec toutes ces écritures, nous pouvons savoir avec certitude que nous avons d’ores et déjà la vie éternelle. Souvenez-vous d’une chose, ce n’est pas nous qui avons cherchés Dieu, c’est lui-même qui est venu nous chercher. Et ceux qu’il est venu chercher, Jésus jure de les garder jusqu’au dernier jour (Jean 6 : 39-40). Ce n’est ni moi ni toi qui sommes capables ! Nous sommes tous incapables de nous porter à bout. Mais celui qui a commencé la bonne œuvre du salut en nous se charge la responsabilité de l’achever. C’est facile de perdre espoir si on compte sur soi. « Si nous sommes infidèles, Il(Dieu) demeure fidèle, car Il ne peut se renier lui-même » (2 Timothée 2:13). Cher(e) ami(e) croyant (e), cesses de regarder à toi, d’écouter ce que la logique te dicte, crois à ce que les Ecritures disent. « Et voici ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. » (1 Jean 5 : 11-13). Vous avez Jésus en vous ? N’ayez plus peur. C’est déjà fait.

En route de la sanctification mais plus jamais condamnables

Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. (1 Jean 2 :1)

Entre la justification et la glorification finale, un chrétien reste imparfait. D’où l’existence de la sanctification progressive entre les deux. Un clin d’œil pour ceux qui prennent à tort l’assurance du salut comme une licence de vivre dans le péché. Je ferai de même à ceux qui disent qu’un chrétien régénéré ne pèche plus. Les deux extrêmes sont à éviter. Etant encore dans le corps du péché ; l’homme régénéré peut tomber dans le péché mais ne peut pas vivre paisiblement dans le péché (Romains 6 : 1). Paul nous dit lui aussi qu’il est en perpétuelle course et combat contre le péché (1 Corinthiens 9 : 26). Mais il est très assuré d’avance de la victoire. Dans la régénération, Jésus nous donne le pouvoir de se sanctifier mais avec une assurance qu’il ne nous abandonne : « Et je(Jésus) me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité » (Jean 17 : 7). Jésus reste notre médiateur (1 Timothée 2 :5) et continue de plaider en faveur  des siens « C’est aussi pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7 : 25). Cela vaut la peine de le répéter : Sur les mérites celui qui est devenu notre justice, l’agneau qui ôte notre péché ; nous entrerons dans la gloire. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ » (Romains 8:1).

Evitons les fausses assurances

Tous ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. (Matthieu 7 : 21)

C’est étonnant qu’il y ait des gens visiblement intègres dans des communautés chrétiennes que le Seigneur rejettera le jour du jugement pour une simple raison : « N’avoir pas fait la volonté du Père. » La Bible clarifie : « La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. » (Jean 6 : 40).

Beaucoup sont membres d’églises, sont baptisés, participent dans différents ministères de l’église, font de l’aumône aux pauvres, contribuent des sommes exorbitantes pour les ministères…. D’autres font de bonnes œuvres de toutes sortes, essaient d’être intègres dans les communautés et avoir des visages appréciables dans la société sans relation personnelle avec Jésus. Mais une mauvaise nouvelle pour eux, toute notre justice est comme un vêtement souillé (Esaie 64 : 6). Par conséquent, toute personne qui n’a pas eu de relation personnelle avec Jésus (notre seule justice) sera mise dehors au dernier jour.

[1] Martin Luther et les bonnes œuvres : https://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_2010_num_154_1_92766

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Régis Ndayitambiye est un chrétien évangélique de l'Eglise Anglicane du Burundi. Depuis quelques années, il est passionné par l’Étude des Écritures, la prédication et l'enseignement de la saine doctrine. Actuellement, il poursuit ses Etudes de Théologie en Corée du Sud, à Seoul Hanyoung University International Graduate School en Masters de Divinité.

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