logo

Le récit de David NIKIZA

Le saint Augustin du Burundi

feat-image

On est le 17 Novembre 1992. Il pleut abondamment ce soir-là sur Bujumbura. Mais pire encore, c’est l’hiver dans les cœurs de ceux qui ont aimé David NIKIZA

18 Décembre 2021

Je dédie cet article à ma mère, Annonciate NIBIZI, grande fan de David NIKIZA, bien avant et après sa conversion à  Christ.

On est le 17 Novembre 1992. Il pleut abondamment ce soir-là sur Bujumbura. Mais pire encore, c’est l’hiver dans les cœurs de ceux qui ont aimé David NIKIZA. Il vient de rendre l’âme à seulement 44 ans sans laisser ni femme ni enfant. Les mélomanes burundais pleurent la perte de celui qui a fait franchir la musique burundaise un véritable pas de géant. Mais ceux qui aiment Jésus font un deuil ambivalent, où tristesse et joie s’entremêlent. Un « commando du Seigneur »[1] vient de rentrer. Celui qui, quelques années avant sa mort, avait radicalement tourné le dos à tout ce qui jadis avait fait sa fierté, sa passion et son plaisir pour se consacrer au service de Celui qui n’a jamais cessé de Le poursuivre dans l’amour et la grâce. Qui est donc ce « Saint Augustin »[2] burundais, quelle est l’histoire de sa conversion et quels sont les signes d’une repentance biblique pendant les dernières années de sa vie ?

  • Le parcours de NIKI DAVE
  • L’an prochain marquera le trentième anniversaire de la mort de Nikiza et la communauté burundaise ne manquera pas d’entretenir le précieux souvenir de ce grand pilier de la musique burundaise moderne. J’ai voulu anticiper et aborder sa vie sous un angle spirituel souvent oublié ou légèrement traité par les journalistes burundais.

    Un fils de pasteur qui s’égare

    Né en 1948 dans les environs proches de l’actuel palais présidentiel à Gasenyi en mairie de Bujumbura, David NIKIZA est le fils de Simon Ndikumazambo, pasteur de l’Eglise Libre Méthodiste. Il, surnommé NIKI DAVE, est né dans une famille chrétienne protestante. Il reçoit donc une éducation spirituelle évangélique dont il s’éloigne au fur et à mesure qu’il grandit. Quand Niki Dave entame son adolescence dans les années 60, le monde entier est épris de la musique pop rock. Les Beatles sont au paroxysme de leurs succès puis  les Rolling Stones et enfin Michael Jackson. Ils deviennent tous ses idoles en plus de sa grande admiration pour Fréderic François. Il croit savoir ce qu’il veut : devenir une pop rock star de la région ou peut être de l’Afrique.

    Ses premières années d‘exploration…

    Après sa formation primaire à l’école de Ngagara Quartier 2 sous convention protestante (aujourd’hui communément appelé «  kuri  Poroto »), il  poursuit ses études secondaires à Kibimba (1964-1968) à l’Ecole normale de Gitega. Là-bas il rencontre les missionnaires blancs de qui il apprendra tant de choses dans le domaine musical. De son retour à Bujumbura, il va continuer à l’Athénée en 1970 des études qui seront interrompues par les massacres de 1972. Il y échappe et se réfugie à Kigali. C’est là qu’il débutera sa carrière au vrai sens du terme.

    Les Rwandais tombent sous son charme quand il interprète Je t’aime à l’Italienne, ou Mon cœur te dit je t’aime dans les restaurants de luxe. Il incarne tantôt  John Lennon, tantôt Paul McCartney des Beatles … Il enregistre ses tout premiers morceaux de musique dont Brigitte Mamaa que les Rwandais ont tant aimé et repris.  En plus de ses talents musicaux, Niki Dave ne tarde pas à se distinguer par ses talents littéraires. Son français raffiné et son bon anglais ne laissent personne indifférent. Il est rapidement repéré  et devient vite journaliste à la radio nationale. C’est à Kigali qu’Il rencontrera son ami historique Africa Nova, et ensemble formeront le groupe Fellows qui en un rien de temps ne tardera pas à  rivaliser avec l’orchestre national du Rwanda.

    Kigali est trop petit pour contenir les rêves de ces deux jeunes qui veulent explorer davantage le monde de la musique. Ils partent pour Nairobi au Kenya en  1974. Là-bas ils y trouveront des grands musiciens, parviendront  à s’intégrer dans le milieu, puis rapidement s’élèveront à la hauteur. Ils rencontrent Tanga le grand soliste (frère de Khadja Nin) et forment Explorers. Ils enregistrent « Tamba amayaya » et « Shoreza inyange », des chansons qui seront grandement appréciées par la population burundaise. Bien qu’en exil, Niki Dave conserve un amour si intense pour sa patrie et sa nostalgie pour le Burundi s’intensifie. En 1977, il écrit  « Je t’attendrai là-bas » avec le célèbre refrain que tout le monde a probablement chanté :

    «Ce pays, c’est mon prestige,

    Loin de là, cela m’afflige ;

    C’est mon cœur, c’est ma patrie,

    C’est ma vie ! »

    Retour au Pays natal.

    L’ambassadeur du Burundi à Nairobi au Kenya s’intéresse particulièrement au jeune Niki Dave. Le colonel Bagaza a récemment pris le pouvoir, après le règne du colonel Micombero sous lequel Niki Dave a pris l’exil. Le besoin de l’heure est la réconciliation sociale des burundais après les déchirures de 1972. Le Burundi est banni par la communauté internationale. C’est aussi l’heure de regagner la crédibilité. Avec la Radiodiffusion nationale, l’Ambassadeur organise le retour de Niki Dave et espère créer une ambiance de fraternité parmi les burundais. Grâce à Niki Dave, les burundais chanteront SANGWE. Le rêve de beaucoup, et surtout celui de Niki Dave après 5 ans d’exil, devint réalité quand le 05 février 1978, il atterrit à l’aéroport  international de Bujumbura avec toute la bande de Explorers. Avec lui dans l’avion, il y avait Africa Nova et Tanga le soliste ; et d’autres instrumentistes étrangers : deux kenyans (un bassiste et un batteur) ainsi que le congolais Tula (trompettiste).

    Monseigneur Justin Baransananikiye, cousin de Niki Dave, alors un des fondateurs de l’orchestre national et aujourd’hui auteur «  de l’Inanga à la guitare classique »  se remémore de cette belle journée : «  L’arrivée au Burundi de David Nikiza et son Orchestre «Explorers»  a eu l’effet d’une bombe qui explose dans les esprits des musiciens et des mélomanes Burundais. C’est bien cet événement qui ouvrit les yeux à plusieurs en venant attester à ceux qui n’osaient pas encore y croire, que la Musique Burundaise pouvait se faire valoir dignement hors de nos frontières. David Nikiza incarnait définitivement la maturité internationale de notre musique à travers ses deux œuvres choc « Tamba amayaya, Burundi » et « Shoreza Inyange ». Qui n’a pas été éveillé par cette époque à Bujumbura ? Personne ![3] Personne, même ma maman insistera pour que son fils porte le nom et le prénom de David NIKIZA. Etait-elle une de ces innombrables admiratrices secrètes de Niki Dave ? Je ne saurai le dire. Tout ce que je sais est qu’il y eu une petite querelle conjugale quand je suis né en 1983. Mon père n’était pas d’accord avec cette idée. Ils purent finalement arriver à un compromis. Papa céda sur le nom et maman céda sur le prénom.  Les Citadins de l’époque, se souviennent encore avec émotion de ce concert de Mai 1978 au Campus Kiriri. Pour la première fois, la belle poésie burundaise était chantée sous un rythme pop rock et Blues dans un concert local.

    L’enfant chéri des Burundais déçu…

    Arrivé au Burundi, Explorers change de nom et devient Amabano. Et comme  l’orchestre national, il espère prospérer sous le patronage de la radiodiffusion nationale. L’histoire de la musique nous dit qu’un tel amour idyllique sera possible avec Léonce NGABO et jamais avec NIKIZA. Niki Dave était jaloux de sa créativité artistique, de sa liberté et de son autonomie. Et peu à peu il réalisa que ces choses-là, trop précieuses pour être sacrifiées sur l’autel de la promotion nationale étaient mises en danger par ce partenariat. C’est ainsi qu’à la déception de plusieurs il quitta AMABANO et décida de se lancer seul. C’était un homme courageux, qui n’avait pas peur de prendre des risques et très décisif comme sa petite sœur le confia à la Radio Isanganiro.[4]  Il fut persécuté dans ses concerts et karaokés par les autorités en place, et ses chansons, dont UMUGORE WUBU NI TEMBA NTEKE, furent interdites à la radio. C’est à cette époque que Canjo Amisi le remplace dans Amabano et devient la nouvelle vedette.  Niki Dave ne sera plus aussi populaire qu’avant.

    Les années d’impopularité et d’Altruisme de Niki Dave

    Dans cette ombre de l’impopularité David Nikiza essaya de faire le bien autour de lui. « David était un homme très humble, peu exigent, ouvert, compréhensif et surtout épris d’un esprit de partage. Chacun voulait faire de lui son ami »[5], relate Monseigneur Justin Baransananikiye, auteur de Sweeping Wave et fondateur d’Institut de Musicologie de Gitega. Des artistes débutants accoururent vers lui, pour solliciter son expertise en arrangement musical, composition ou performance scénique. Christophe Matata et Kidumu bénéficieront de son mentorat.

    Mais malgré tous ces efforts altruistes, Niki Dave sentit le vide qu’il a toujours refoulé le regagner. Aucune de ces bonnes œuvres ne put tranquilliser sa conscience hantée par les péchés commis lors de ses poursuites mondaines. Il repensa à la Foi qu’il a répudiée dans sa jeunesse. Il repensa aux déceptions que Dieu a occasionnées dans sa vie. Et se demanda si ce n’etaient pas des signaux de Son Créateur

    La conversion de Niki Dave

    En 1986 … Dieu le visita. Il lui donna ce que son cœur avait toujours cherché : son cœur s’ouvrit et sa foi renait. Le chemin avait été long, mais le plus important fut qu’il retrouva le chemin du salut. Ainsi il pouvait dire avec Saint Augustin : « Tu nous as fait pour Toi ô Dieu et  nos âmes sont sans repos jusqu’à ce qu’elles trouvent le repos en Toi. »

    David Nikiza voulu se racheter avec sa nouvelle conversion. Il commença un  ministère d’évangélisation itinérant. Il était invité dans des églises pour prêcher avec sa nouvelle bande. Il accorda son mentorat aux plus talentueux dont Apollinaire Habonimana. Le temps était limité et sa santé se détériore. Il portait désormais dans son corps une empreinte d’une vie vécue dans le péché : Il était séropositif. Il voulait servir Dieu dans le peu de temps qui lui restait.

    Il enregistre son premier album Umusi w’Uhoraho au Rwanda. Puis il contacte Africa Nova qui avait désormais un bon studio à Bwiza et enregistre Commando du Seigneur en 1991. Toutes les chansons sont en français dans ce nouvel album. Et dans la même année, il enchaine avec Gloria, et chacun de ces albums comporte 10 chansons. Peu avant sa mort, il part à Bukavu en RDC avec sa petite sœur Grâce et enregistre son dernier album Tumaini où il exprime son espérance de vivre avec Jésus éternellement. Et cela ne tarda pas. Il s’éteint le 17 Novembre 1992 à l’hôpital Roi Khaled de Kamenge à Bujumbura.

    L’Exemple d’un pécheur repentant

    Comme le fils prodigue de la parabole de Jésus dans la bible, David Nikiza est revenu à la maison avec un repentir sincère, après avoir dépensé son énergie, ses talents dans le péché. Voici les raisons qui poussent beaucoup à croire en sa conversion.

    Confession

    Niki Dave n’avait pas honte d’exprimer ses regrets pour sa vie passée. Dans les croisades d’évangélisation de son ministère itinérant, il versait tant de larmes au souvenir de ces années vécues dans le péché. Il confessait ses péchés avec un tel brisement de cœur qui a amené des âmes à Jésus. Même sur son lit de mort avec le journaliste André Nyandwi, à qui il accorda une dernière interview, il ne cessa de confesser sa folie passée, ses choix insensés et son aveuglement spirituel. [6]Dans le dernier album Tumaini, il demande pardon à tous ceux qui ont été influencé négativement par ses chansons ou sa vie «  Munisamehe wote niliyo potosha. »

    Transformation

    Depuis son retour il ne voulait pas mener une double vie. Son changement était si radical. Ses passions, ses plaisirs, ses rêves. Tout a changé. Si l’amour romantique et celui de la patrie avait accaparé son cœur, désormais c’était celui de Dieu. Il veut désormais servir Dieu. Il s’empresse de gagner le temps perdu …

    Sa vision des choses

    Son intelligence avait été changée. Il ne voyait plus les choses comme avant. Par exemple dans la dernière interview, on n’entend aucune amertume pour les fautes commises contre lui dans le passé. Il relie tout son passé dans la perspective de la providence divine. Rescapé des massacres de 1972, victime de la marginalisation ethnique lors de son retour, témoin des manipulations politiques du pouvoir en place à l’époque dans le domaine de l’art, il aurait pu se plaindre d’un tas de choses. Au lieu de cela il croit que son départ d’AMABANO était orchestré par Dieu pour l’attirer vers lui … dans son cœur on sent qu’il a pardonné toutes ces personnes qui ont brisé son cœur dans le passé. Car dans un sens ils ont été des instruments de Dieu.

    Foi en Christ

    Niki Dave croiyait désormais en l’œuvre infinie de Christ et sur cette œuvre il fondait son assurance. Quand le journaliste lui demande «  te sens-tu quitte avec toi-même et Dieu ? » Il répond : «  en moi-même je ne saurais être quitte. Mais quand Dieu me regarde à travers le sacrifice de Christ, là je sais très bien que je suis quitte. »

    Esperance vivante

    Niki Dave avait une espérance contagieuse. Ceux qui ont assisté à ses derniers jours disent qu’il était rempli de joie. Il avait hâte de rencontrer son sauveur qu’il l’a aimé, qui l’a pardonné et accepté, pour le sauver. Et tout cela se dégage de ses multiples chansons dont Safari ya Wateule.

  • Que choisissons-nous de retenir sur David NIKIZA ?
  • Le monde continuera de voir en David NIKIZA un des grands piliers de la musique burundaise moderne. Celui qui, pour la première fois, a su mettre la barre très haut et invita les artistes burundais au professionnalisme musical. Le monde pourra également voir en lui celui qui eut du mal à trouver sa place dans une société qui n’a pas su apprécier son originalité et dans un système politique  qui brisa le cœur de  celui qui avait pourtant chanté :

    « Ce Pays que j’aime

    Cette Terre que j’adore

    Et que j’aime sans fin. »

    Mais l’Eglise, quant à elle verra en lui avant et au-dessus de tout l’exemple d’un pécheur repenti. Il demeurera une des évidences que Dieu permet que nous portons les conséquences de nos péchés, de nos choix dans cette vie malgré Son pardon et Sa justification. Pour lui c’était le sida, pour nous, ça pourrait être autre chose.  Beaucoup sont ceux qui ont versé tant de larmes en voyant son corps squelettique. Ce fut une marque visible d’une vie passée dans les frivolités de ce monde qui nous rappelle que le monde ne peut rien nous offrir de beau. Et que comme l‘autre David, celui de la Bible nous puissions dire « Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille ailleurs ». Psaumes 84 :10.

    ANNEXE

    En sa mémoire, sa bannière s’est entretenue avec Apôtre Apollinaire Habonimana, qui a débuté sa carrière dans la musique gospel avec Niki Dave comme mentor. Il s’est entretenu avec Pasteur Jean-Apôtre Nikiza.

    Q.1 : Bonjour Apôtre Apollinaire Habonimana. Comment aviez-vous rencontré David Nikiza pour la première fois ?

    Apôtre Habonimana : J’ai rencontré David NIKIZA en 1988 à Kamenge, là où il habitait et exerçait le ministère de prier pour les gens et d’évangélisation.

    Q.2 : Après avoir quitté Amabano, Niki Dave a débuté un projet « Wamassax » avant sa conversion pour Christ, le but était d’aider les artistes débutants et les lancer sur les devants de la scène. Aviez-vous bénéficié de ce projet ?

    Apôtre Habonimana : Moi, je l’ai rencontré après sa conversion. Donc, je n’ai jamais fait partie de ses initiatives d’avant la conversion.

    Q.3 : A en croire certaines sources vous avez pendant un moment habité ensemble. Pouvez-vous nous décrire à quoi ressemblait la vie spirituelle de Niki Dave dans les premières années de sa conversion?

    Apôtre Habonimana : Le temps que j’ai vécu avec lui, j’ai vu en lui quelqu’un qui prenait très au sérieux le salut. Il avait une si bonne gestion de temps, dans tout ce qu’il faisait, que ça soit dans la vie de prière, d’évangélisation, de chanter et de composer de chants, il travaillait comme quelqu’un qui savait qu’il lui restait peu de temps à vivre.

    Q.4 : Comment regardait-t-il son passé mondain?

    Apôtre Habonimana : Il voyait son passé comme une perte de temps; un gâchis. Je voyais toujours en lui la joie du salut qu’il avait reçu et il était plein d’espérance.

    Q.5 : Dans votre percée sous son mentorat, quel impact cela a pu avoir sur votre prise de conscience en tant qu’artiste ?

    Apôtre Habonimana : Le temps que j’ai passé avec David NIKIZA m’a ouvert les yeux sur un monde tout nouveau de la musique qui m’était jusque-là inconnu. Mes habiletés et connaissances musicales ont grandement évolué. Cela m’a donné le courage d’oser, et j’ai commencé à avoir une confiance en moi et il m’a aidé à croire que  je pouvais être une bénédiction pour plusieurs si j’utilisais mon don pour la gloire de Dieu.

    Q.6 : Quel souvenir le plus vif gardez-vous de Niki Dave?

    Apôtre Habonimana : Le souvenir que j’ai de lui et qui me surprenait est le fait que la nuit quand tout le monde dormait, je l’entendais souvent au milieu de la nuit jouait à la guitare. Il se mettait alors à écrire  une nouvelle chanson et au matin, il nous l’apprenait.

    Un autre souvenir que j’ai de lui, c’est le combat qu’il a mené durant ses derniers jours, en faisant tout son possible pour qu’il ne meure pas avant de sortir toute chanson qu’il avait déjà écrite. Il y tenait à tel point que pour certaines chansons il n’a pas attendu l’enregistrement au studio, il a fallu qu’il enregistre parfois sur un simple récepteur radiophonique et un piano dans l’effort de léguer cette richesse qui était en lui aux autres, à nous et à tous ceux qui l’ont suivi dans cette vocation.

    Apôtre Apollinaire Habonimana, je vous remercie pour votre contribution.

    [1] C’est le titre d’un de ses albums qu’il enregistre peu avant sa mort.

    [2] Nikiza David peut être comparé à Saint Augustin sur plusieurs points. J’ai déjà écrit sur ce père de l’Eglise ici : http://sabanniere.com/un-ancien-debauche-nous-invite-aux-plaisirs-spirituels/

    [4] https://www.youtube.com/watch?v=27a4RFcPgDs  visité le 15 Décembre 2021

    author-prof

    NIKIZA Jean-Apôtre est un Pasteur qui exerce son ministère depuis la ville de Bujumbura. Il est marié à Arielle T. NIKIZA et ensemble, ils sont pionniers du Mouvement des Hédonistes Chrétiens, Sa Bannière depuis 2015. Ils sont aussi co-fondateurs de Little Flock Ministries. La spiritualité chrétienne et le Renouveau spirituel de l’Eglise restent les grandes marques de leur appel commun. Les moments de loisirs de NIKIZA J-A incluent les films, la musique,le Basketball et un bon sommeil.

    Si vous souhaitez être informé(e) de chaque nouvel article publié, abonnez-vous par e-mail pour recevoir les notifications.

    CHOIX DE L'ÉDITEUR
    pick-feat-image

    L’adoration dans nos cultes

    Si un mouvement ne chante pas, il meurt.

    pick-feat-image

    Le plus beau rêve ou le pire cauchemar ?

    C’était en 2015, je venais de me réveiller en sursaut à trois heures du matin après un horrible rêve ! Je rêvais qu’un de mes êtres les plus chers était en procès et que la sentence était tombée … Il allait être exécuté.

    pick-feat-image

    Qui était David Ndaruhutse ?

    Qui était David NDARUHUTSE? Quelles étaient ses origines ? Quelles ont été ses accomplissements durant sa courte durée dans le ministère ?  Que sont devenus sa famille et son ministère ? Son Fils Peter NDARUHUTSE nous raconte.

    pick-feat-image

    La gloire de Dieu est mon trésor

    Les saintes écritures nous exposent du début à la fin un Dieu, qui, dans Sa parfaite intelligence et selon le conseil de Sa parfaite volonté, bénit toute la création à partir de Sa gloire. Il a fait de sorte que toute joie réelle et durable passe par Sa gloire.

    pick-feat-image

    Quand lire la Bible devient une dure corvée

    Soyons honnêtes, il nous est tous déjà arrivés de trouver la Bible ennuyeuse, au moins certaines de ses parties. Il nous est déjà arrivés de nous demander à quoi certains passages riment vraiment et pourquoi ont-ils été insérés dans un livre saint dont la lecture est sensée nous apporter tant d’excitation et de passion !

    Sa BannièreLever une armée d'adorateurs joyeux d'un Dieu Heureux et Glorieux
    © 2025, Tous droits réservés!