Job, cet homme non Israélite qui habitait le Nord de l’Arabie aux temps des patriarches probablement au deuxième millénaire avant Jésus-Christ est devenu l’épitaphe de l’extrême souffrance
Job, épitaphe de la souffrance
Cet homme non Israélite qui habitait le Nord de l’Arabie aux temps des patriarches probablement au deuxième millénaire avant Jésus-Christ est devenu l’épitaphe de l’extrême souffrance.
Dans cette série, nous aurons pleines de méditations sur la souveraineté de Dieu,sagesse de Dieu, humilité, sanctification, persévérance, etc. Mais au delà de toutes ces leçons, l’histoire de Job me fait penser à un Job du Nouveau Testament. Lui aussi a tellement souffert. Si la souffrance a pris Job par surprise, Jésus , lui, était venu pour mourir. Il a descendu volontairement du confort le plus glorieux pour endurer l’agonie la plus écrasante et humiliante. Adorons-Le!
Donne-moi l’approbation divine dans les « lieux célestes », l’intégrité morale et l’abondance matérielle de Job mais épargne-moi son désastre! C’est ce que la plupart d’entre nous diraient.
Cet homme non Israélite qui habitait le Nord de l’Arabie aux temps des patriarches probablement au deuxième millénaire avant Jésus-Christ est devenu l’épitaphe de l’extrême souffrance. Pour la plupart, notre Credo (non confessé à haute voix) consiste à éviter les mauvaises choses de nous arriver et à ceux que nous aimons, puis de chercher confort et sécurité.
Quel credo! Notre préoccupation devrait être : Comment glorifier Dieu dans ma vie quelle soit aisée ou dure ? Comment puis-je continuer à porter du fruit pour mon bien-aimé au milieu des épines de la souffrance ?
Après deux chapitres qui présentent l’arrière-plan du livre de façon narrative, le chapitre trois ouvre une succession de discours de Job et de ses amis jusqu’au chapitre 37. Dieu intervient au chapitre 38 et Job sera finalement restauré au chapitre 42.
Job a vraiment souffert ! Cela est mis en exergue quand on voit comment ses amis ont passé toute une semaine (7 jours) sans pouvoir lui adresser une seule parole (Job 2:13). Le premier à sortir un mot sera Job lui-même au chapitre 3. Quand il parle, on entend un homme qui a été profondément déchiré par la souffrance. Il n’est plus cet homme fort qui s’en était remis à la souveraineté de Dieu pour le bien ou le mal lui arrivant (Job 2:10).
Regardons de plus près le 3ème chapitre :
Verset 1-12: Je ne vois aucun sens à ma vie, j’aurais préféré n’avoir pas vécu.
Verset 13-23: Il s’exprime toujours avec les mêmes paroles sombres sur la destinée de l’homme, qu’elle est la même, mais que la vie des différents statuts sociaux est inégale. Dieu serait juste de priver le souffle au souffrant.
Verset 24-26: Je n’ai aucun repos, je suis désespéré.
N’est-ce pas le reflet de nos sentiments en cas de privation ? On est tous fragile et facilement désorientés. Mais Job sera confronté par Dieu vers la fin du livre et « retournera » au bon sens comme son nom semble l’indiquer en hébreux « Boya » dont la racine suggère « celui qui retourne ».
L’histoire de Job me fait penser à un Job du Nouveau Testament. Lui aussi a vraiment souffert. Si la souffrance prit Job par surprise, Celui-ci était venu pour ça, descendu volontairement du confort le plus glorieux pour endurer l’agonie la plus écrasante et humiliante. Il savait tout ce qui allait lui arriver et disait “Maintenant mon âme est troublée. Et que dirais-je ? … Père, délivre-moi de cette heure ? … Mais c`est pour cela que je suis venu jusqu'à’ à cette heure.” Jean 12.27
Depuis le début du chapitre 12 jusqu’ à la résurrection au chapitre 20, Jean consacre tous ces chapitres à la dernière semaine de la vie de Jésus. Les discours d’adieu du chapitre 14 au chapitre 17 couvrent la dernière heure de notre Seigneur. C’est dans ces discours d’adieu que Jésus réconforte ses disciples.
Si le discours d’ouverture du chapitre 3 de Job révèle un état dépressif que nous comprenons bien, Jésus lui, va passer les derniers moments de sa vie à s’occuper des autres, à les encourager, à les fortifier plutôt que de s’apitoyer sur son sort et s’inquiéter de ce qui allait lui arriver, un événement dont il connaissait les détails.
Des derniers discours de Jésus dans le livre de Jean, nous apprenons beaucoup sur la persévérance dans la souffrance car bien qu’on ne le réalise pas souvent, c’est le thème de la souffrance qui forme le toile de fond des 4 chapitres que nous aimons beaucoup dans l’Évangile de Jean, c’est-à-dire du 14è au 17è chapitre.
Job est loué par les Écritures pour avoir victorieusement enduré la souffrance (Jacques 5:11), bien que cela ne veut pas dire qu’il n’ait jamais bronché tout au long de l’épreuve. Sa victoire n’était pas due à la force de son caractère. Jean nous renvoie au secret de notre victoire dans la souffrance. Nous apprenons de Celui qui a souffert le plus et qui préparait une poignée de disciples qui allaient plus tard endurer plusieurs épreuves à cause de son nom.
Son paquet d’encouragements contient essentiellement deux facettes:
– Union avec Lui.
Si seulement ils demeurent dans cette union, ils puiseront en Lui la force dont ils auront besoin aux temps de troubles. Jean 15:4.
– Une autre facette d’ encouragements est faite de promesses que Jésus prodigue et s’engage à honorer :
• Je vous donnerai ma joie au milieu de la souffrance de façon que vous serez capables de vous réjouir dans la souffrance même. Jean 16:22.
• Je vous promets ma paix. Le monde ne comprendra pas la paix que je vous donne. Ma paix est un don que j’accorde à mes enfants et elle est aux antipodes de la paix que le monde offre. Chapitre 14:27.
• Je répondrai lorsque vous invoquerez mon nom. Jean 16:23-24
Gloire à Celui qui est plus grand que Job par qui nous sommes et serons triomphants.
NIKIZA Jean-Apôtre est un Pasteur qui exerce son ministère depuis la ville de Bujumbura. Il est marié à Arielle T. NIKIZA et ensemble, ils sont pionniers du Mouvement des Hédonistes Chrétiens, Sa Bannière depuis 2015. Ils sont aussi co-fondateurs de Little Flock Ministries. La spiritualité chrétienne et le Renouveau spirituel de l’Eglise restent les grandes marques de leur appel commun. Les moments de loisirs de NIKIZA J-A incluent les films, la musique,le Basketball et un bon sommeil.
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