Que je meurs de la mort des justes, et que ma fin soit semblable à la leur,
C’était son 7 -ème anniversaire et elle avait préparé un discours. Eh bien, le fond c’était à elle mais la forme a dû être travaillée par son tonton Malakay. Son discours contenait ce qu’elle appelle son verset favori. Je me souviens d’avoir dirigé l’école de dimanche sur les Gabaonites où j’expliquais aux enfants comment Dieu leur a fait grâce de participer aux bénédictions de connaitre le vrai Dieu. Même s’ils furent punis pour leur mensonge, (ils furent réduis à l’esclavage, chargés de puiser de l’eau, et chercher du bois pour la maison de l’Eternel), Dieu dans Sa miséricorde transforma cette punition en une opportunité gracieuse d’être exposés au culte de Yahweh. J’ai fait réciter aux enfants Nombres 23.10b qui dit « Que je meure de la mort des justes, et que ma fin soit semblable à la leur ! » Mais j’étais loin de soupçonner que le verset allait marquer ma fille de la sorte. Eh bien, c’était une bonne surprise.
Les surprises étaient bien loin d’être finies. La seconde était en rapport avec l’éducation parentale. Il s’agit d’un couple de l’Eglise qui fait lire les psaumes à leurs enfants avant de dormir. J’avoue que la nouvelle m’a rendu jaloux. Le père de ces enfants croit profondément que c’est la meilleure façon de leur apprendre à prier, peu à peu en lisant les psaumes. Ils s’approprient progressivement et presque inconsciemment de ces prières bibliques. Eh bien, par ces mots, il m’a rappelé de mon devoir parental.
Ce sujet délicat, celui de la responsabilité parentale, a un jour occupé une de mes soirées de marche. Cette soirée, je me suis mis à contempler un avenir merveilleux pour nos enfants qui grandiront avec des fondements bibliques plus solides que ceux que nous avons eus. Je me suis mis à rêver des enfants qui serviront l’Eternel avec un plus grand zèle. Des enfants qui, par la grâce de Dieu, seront plus productifs. Soudainement, une mémoire pas très cool s’infiltra dans ces réflexions consolantes : C’était la fameuse vidéo d’Abraham Piper. Elle est visionnée plus de 800.000 fois depuis Février de cette année. C’est une vidéo postée par le fils du célèbre théologien, pasteur et auteur John Piper.[1] Abraham Piper, dans cette vidéo, se moque des histoires de la Bible lues aux enfants. Mes agréables moments furent brutalement remplacés par de grandes questions perturbantes : Que ferais-je si un de mes enfants tournait le dos au christianisme jusqu’à s’en moquer publiquement ? Ai-je une promesse biblique à laquelle m’attacher selon laquelle tous mes enfants seront sauvés ? Que dois-je croire au sujet du salut de mes enfants ? Que dois-je faire ? De toute façon, cette difficulté nous renvoie aux écritures.
Les grands théologiens ont, tout au long de l’histoire, cherché la voie par les écritures. Selon leur compréhension des écritures, trois grandes approches ont été proposées. Ils se sont battus avec raison parce que si le salut de nos enfants compte vraiment, il est primordial de réfléchir deux fois sur ce que nous croyons au sujet du salut de nos enfants. Voici, les solutions suggérées.
En outre, des beaux témoignages des personnalités dans l’histoire de l’Eglise qui ont « accepté Jésus » à l’âge précoce sont souvent mis en avant. Il s’agit par exemple de Corrie Ten boom qui s’est convertie à l’âge de 5ans, le fils du fameux Billy Graham, Franklin sauvé à 8ans, James Dobson, le psychologue chrétien à l’âge de 3ans ou alors l’évangéliste LUIS Palau sauvé à l’âge de 11ans. Je pourrais y ajouter la mienne survenue à l’âge de 14ans.
Sans vouloir nier la véracité de ces conversions, elles ne devraient pas nous encourager à forcer des décisions sur les enfants.
Nôtre approche est plus ou moins synthétique. Nous affirmons que les enfants nés dans les familles chrétiennes réellement sauvées sont exposés à l’Evangile plus que les autres. Ils participent aux bénédictions spirituelles par cette appartenance mais cela ne garantit ni leur salut ni leur élection. Mais nous croyons aussi qu’il est possible que la providence divine les ait placés dans les familles Chrétiennes, pour que par ces influences spirituelles, Dieu puisse les appeler efficacement au salut. Deuxièmement, nous affirmons qu’il est nécessaire de bâtir un cadre cognitif et objectif des vérités bibliques par lesquelles l’Esprit au moment voulu les amènera à la Foi qui sauve. Nous n’encourageons pas les tactiques hâtives et manipulatrices qui forcent l’enfant à prendre une décision pour Jésus. Troisièmement, nous affirmons que Dieu veut que nous soyons plus que des éducateurs mais des accompagnateurs spirituels de nos enfants. Nous essayons de détecter l’acte surnaturel de l’Esprit dans le cœur de l’enfant et veillons aux moindres mouvements de l’Esprit dans la vie de l’enfant pour servir de guides pendant ces moments où l’appel efficace de l’Esprit se fait plus pressant. Dans certains moments, le moniteur ou le parent doivent prier avec l’enfant de façon spéciale. Nous évitons de mettre confiance en nos programmes d’éducation biblique et doctrinale comme si ça suffirait. Cela n’insinue pas que nous nous résignons passivement à la souveraineté de Dieu ; mais au contraire, nous nous engageons activement dans la vie de l’enfant sans toutes fois vouloir manipuler le processus à notre gré et rythme. Un des moyens efficaces de participer activement dans ce processus c’est de prier ardemment pour et avec nos enfants et non pas juste leur acheter le dernier bon ouvrage d’un éducateur biblique reformé. Il n’y a que Jésus seul qui peut sauver, et pas nos programmes d’Eglise ou nos dévotions familiales. A la manière de la veuve de Nain (Luc 11 :11-17), nous devons crier à Jésus : Seigneur, sauve mon enfant. Peut-être que certains d’entre nous crieront plus longtemps que les autres comme Monique qui versa tant de larmes pour son fils Augustin qui ne se convertira qu’à l’âge de 31ans.
Le Poème de Thaïs
Le cri dans ce verset « Que je meurs de la mort des justes, et que ma fin soit semblable à la leur, » semble être un écho de la prière de Monique pour son cher fils Augustin. Par ce poème de Thaïs, Je me joins aux cris de plusieurs parents qui intercèdent pour leurs enfants en disant : Seigneur, sauve mon enfant. Je vous invite à écouter la voix douce de ma fille ainée :
Mon père, des fois je me plains quand je le vois occupé par le ministère.
Mais, le voir prêcher devant, c’est toujours pour moi un plaisir.
Je me souviens des fois crier aux autres enfants « Ça c’est mon papa ».
Avoir un papa pasteur, pour moi c’est une chose dont je me plains pas.
Maman, c’est ma confidente avant d’être maman pasteur.
Je me confie à elle comme si elle était ma grande sœur.
Des fois, elle rentre débordée par le travail.
Mais elle est toujours présente dans le moindre de mes détails.
Mais on n’a pas encore de voiture et des fois je me dis qu’ils le font exprès.
Qu’ils aiment tout simplement la simplicité.
Et ça ne me fait rien, puisqu’ils sont déjà là chaque jour.
Ils ne conduisent pas, mais ils nous portent toujours.
Mon père est le plus drôle, et ma mère la plus douce.
Mon père nous apporte des cadeaux et maman rentre tôt pour nous faire de la soupe.
Mon père nous emmène faire des balades.
Et maman prend soin de nous quand on est malade.
Mon père nous fait rire, et maman nous fait plaisir.
Aujourd’hui je fête avec ma famille et mes amis mon septième anniversaire.
Et j’aimerais partager avec vous l’un de mes plus beaux versets.
Que je meure de la mort des justes, Et que ma fin soit semblable à la leur.
C’est aussi l’un des versets que mon père m’a fait prendre par cœur.
Maman m’a fait comprendre que Dieu est le maître de notre maison.
Parce qu’à chaque fois qu’elle prie, elle dit souvent « MANA NKURU ».
Dieu le Père est le parent de mes parents.
Et ils nous enseignent de le connaître personnellement.
J’ai entendu dire que 7 est un nombre divin.
Ce qui ferait un peu plus spécial mon annif.
Mais je veux que toutes mes années comptent pour Dieu.
Et que le Père de mes parents soit aussi mon repère.
NIKIZA Jean-Apôtre est un Pasteur qui exerce son ministère depuis la ville de Bujumbura. Il est marié à Arielle T. NIKIZA et ensemble, ils sont pionniers du Mouvement des Hédonistes Chrétiens, Sa Bannière depuis 2015. Ils sont aussi co-fondateurs de Little Flock Ministries. La spiritualité chrétienne et le Renouveau spirituel de l’Eglise restent les grandes marques de leur appel commun. Les moments de loisirs de NIKIZA J-A incluent les films, la musique,le Basketball et un bon sommeil.
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