Après une trêve de deux ans, le gouvernement relance la chasse à l’homme
Qui a popularisé le hashtag September to remember? En tout cas, Beaucoup de pasteurs se souviendront pendant longtemps du mois de September. Lundi de la semaine prochaine marquera le début d’une nouvelle traque des églises irrégulières selon la nouvelle loi de 2022 qui régit les confessions religieuses. Après une trêve de deux ans, le gouvernement relance la chasse à l’homme, estimant avoir donné suffisamment de temps pour que les concernés s’ajustent aux normes. Cette opération aura lieu, deux mois après que Kigali ait fermé plus de 5000 églises. Quant à lui, Kigali avait accordé 5 ans d’ajustement, qui malheureusement n’avaient pas suffi pour faire le nécessaire. Aujourd’hui encore, beaucoup sont ceux qui questionnent la légitimité d’une telle loi et surtout déplorent son implémentation hâtive. Dans cet article je partagerai mes sentiments mélangés par rapport à certains éléments de cette loi et terminerai par une recommandation relative à nos stratégies de Church planting.
Il est judicieux que les leaders d’Eglises soient éduqués. Nous sommes d’accord que tant d’enseignements insensés sont donnés au nom de Jésus et démontrent un manque d’éducation basique en matière de théologie. La réplique courante est que Dieu peut appeler une personne non éduquée et j’y crois aussi. Mais cette personne sans éducation et qui sent l’appel de Dieu devrait chercher à combler cette lacune par tous les moyens possibles et disponibles. Par exemple au début de l’évangélisation de nos terres par les occidentaux, on essayait d’y remédier en créant des écoles missionnaires ou des centres de formation théologie indigènes. Des cours étaient dispensés en langues locales, Kirundi et souvent le Swahili. L’heureuse conséquence est que leur niveau de compréhensions biblique était de loin supérieure à celui de la plupart des prédicateurs, qui détiennent un baccalauréat mais prêchent du n’importe quoi.
Jusqu’ici le gouvernement n’a pas encore exigé que chaque pasteur montre un diplôme de théologie au niveau universitaire mais quelque chose attestant que la personne a été formée en matière de théologie. Il existe quelques bonnes écoles de théologie en ligne qui octroient des diplômes certifiés. Au niveau local, on a quelques écoles théologiques universitaires pour ceux qui ont une bonne base d’éducation humaniste.
Mais il n’empêche pas que d’autres peuvent faire de la grass roots theology si l’opportunité leur était offerte. J’utilise ce terme de grass roots theology dans le sens de la formation théologique laïque. Il y a donc un besoin pour de tels contextes de formation biblique non académique. J’enseigne personnellement une école pastorale presque tous le cours et en Kirundi pour une dénomination. Et croyez-moi ce n’est pas amusant mais ça vaut la peine.
Mais pour cela, les pasteurs ont besoin d’un peu plus de temps que celui qui leur a été accordé. Quand le régime de CNDD FDD a pris les rênes de ce pays en 2005, nous savons tous que certains de leurs candidats n’avaient pas le bon niveau d’éducation pour assumer certains rôles. Ils ont dès lors chercher à combler leur manque d’éducation et continuent de le faire jusqu’aujourd’hui. Ils savent très bien qu’il faut beaucoup plus que 2 années pour faire ce genre d’ajustement. Nous leur demandons d’être plus indulgents et patients.
L’État demande avec raison la distanciation entre églises. Un défi nous est lancé d’élargir notre champ de vision dans nos initiatives de church planting. Pourquoi cherchons-nous tous à planter les églises au même endroit ? Les premiers missionnaires préféraient-ils pas s’éloigner, pour atteindre et développer les communautés reculées? Apparemment ce temps est révolu, nous cherchons tous le confort d’un ministère pastoral urbain et prestigieux. Mais pour certaines églises, ce qui a été fait est fait. Elles sont bien installées à proximité des autres et ne comptent pas bouger d’un seul pas.
Dans un pays qui n’a toujours pas réussi à éradiquer la culture de la corruption, on ne peut pas s’empêcher de se demander si l’implémentation sera équitable ou si dans certains cas ça ne sera pas le moins disant qui partira ? Bienvenue la corruption dans le royaume de Dieu, et au revoir le Saint Esprit qui ne peut plus coexister avec le péché dans une soi-disant œuvre de Dieu bâtie sur l’égocentrisme et la corruption.
Je crois qu’au fond le gouvernement veut lutter contre la prolifération des lieux de culte et se débarrasser des églises qui ne présentent aucun intérêt social et ne participent pas au développement du pays. Ils veulent pousser les églises à se préoccuper des programmes sociaux, acheter leurs propres parcelles et y construire un truc vraiment présentable. Tout cela n’a rien de mauvais sauf que ça ne fait pas partie des priorités d’une Église et cela le gouvernement ne le comprendra jamais. Je m’explique.
Notre priorité est de proclamer l’Évangile, préparer les gens à rencontrer Dieu dans l’Éternité et dire au monde en désespoir que Christ suffit, que sa mort est une solution et que Dieu peut combler les besoins les plus profonds de l’être humain que ni l’argent ni les biens de ce monde ne peuvent combler.
Bien sûr que l’Évangile porte en lui-même la semence de la responsabilité sociale, il produit des disciples qui aiment Dieu et son prochain. Mais chaque chrétien transformé par Dieu va dehors dans le monde et répand l’amour de Dieu, en trouvant une expression unique. La pression de construire des choses fait détourner les pasteurs de leur mission originelle.
S’il y a des gens qui vivaient une vie transformée, ce sont les chrétiens de l’Église primitive. Ils vivaient dans une société qui leur était hostile, et un gouvernement qui les persécutaient. Mais ils démontraient un sens de responsabilité sociale tellement élevé ça humilie l’homme moderne. Mais Ils n’avaient pas à construire des écoles et des hôpitaux pour être de bons chrétiens. Je citerai quelques exemples historiques.
Deux grandes épidémies frappèrent l’Empire romain – en 165-180 et en 251-266. La mortalité fut élevée dans de nombreuses villes et zones rurales. William H. McNeil estima qu’entre un quart et un tiers de la population périt au cours de la première épidémie. Au cours de la seconde, à son apogée, on rapporta que cinq mille personnes mouraient chaque jour dans la seule ville de Rome. Lors de ces épidémies, les chrétiens offraient une explication et un réconfort lorsque toutes les autres croyances étaient remises en question.
Comme l’écrivait Cyprien, évêque de Carthage en 251 :
Beaucoup d’entre nous meurent dans cette mortalité, c’est-à-dire que beaucoup d’entre nous sont libérés du monde… pour le serviteur de Dieu, c’est un départ salutaire… les justes meurent avec les injustes… Les justes sont appelés au rafraîchissement, les injustes sont emmenés à la torture ; la protection est plus rapidement accordée aux fidèles ; la punition aux infidèles… » … Combien il est opportun, combien il est nécessaire que cette plaie et cette peste … recherchent la justice de chacun et examine les esprits du genre humain ; si les bien portants prennent soin des malades, si les parents aiment leur proche comme ils le devraient, si les maîtres ont compassion de leurs esclaves malades, si les médecins n’abandonnent pas les affligés…”
Bien que cette mortalité n’ait contribué à rien d’autre, elle a surtout accompli ceci pour les chrétiens et les serviteurs de Dieu, que nous avons commencé à rechercher joyeusement le martyre pendant que nous apprenons à ne pas craindre la mort. Ce sont des exercices pénibles pour nous, non des morts ; ils donnent à l’esprit la gloire de la force d’âme ; par le mépris de la mort, ils se préparent à la couronne. … Nos frères qui ont été libérés du monde par l’appel du Seigneur ne doivent pas être pleurés, car nous savons qu’ils ne sont pas perdus mais envoyés avant ; qu’en partant, ils montrent le chemin, en tant que voyageurs, comme les voyageurs ont l'habitude de l'être, ils devraient être donnés aux païens pour nous censurer à juste titre et à juste titre, au motif que nous pleurons pour ceux que nous disons vivre avec Dieu.”(1)
Au cours de la deuxième grande épidémie, Denys écrivit dans une lettre de Pâques vers 260 qu'un nombre substantiel de ses prêtres, diacres et laïcs perdirent la vie en prenant soin des autres :
La plupart de nos frères chrétiens ont fait preuve d'un amour et d'une loyauté sans bornes, ne s'épargnant jamais et ne pensant qu'aux autres. Insouciants du danger, ils prenaient soin des malades, s'occupant de tous leurs besoins et les aidant dans le Christ, et avec eux sont partis cette vie sereinement heureuse... Beaucoup, en soignant et en guérissant les autres, ont transféré leur mort sur eux-mêmes et sont morts à leur place... Les meilleurs de nos frères ont perdu la vie de cette manière ; Un certain nombre de prêtres, de diacres et de laïcs ont reçu de très bonnes éloges, de sorte que la mort sous cette forme, résultat d’une grande piété et d’une foi solide, semble à tous égards l’équivalent du martyre. Les païens se comportaient de manière tout à fait opposée.
Au début de la maladie, ils repoussaient les malades et les nourrissaient de leurs proches, les jetant sur les routes avant qu’ils ne soient morts et traitant les cadavres non enterrés comme de la saleté, espérant ainsi éviter la propagation et la contagion de la maladie mortelle ; mais quoi qu’ils fassent, ils ont eu du mal à s’échapper. Les chrétiens ont effectivement pris soin des malades, alors que les païens ne l’ont généralement pas fait. Un grand nombre de personnes sont mortes non pas directement de la maladie, mais de déshydratation et de manque de calories parce qu’elles étaient devenues trop faibles pour obtenir de la nourriture et des liquides.
Ceci ne résultait d’un projet médical quelconque mais des individus libérés par l’Évangile pour vivre de façon désintéressée dans un monde egocentrique. Le comportement et la pratique des premiers chrétiens se faisaient dans leur vie quotidienne.
Ils formaient des communautés avec leurs frères et sœurs dans l’amour et exprimaient leur réalité par le partage/don économique et l’attention aux pauvres. Ils mettaient en pratique les dons que Dieu leur avait donnés pour répondre aux besoins des gens. En ce sens, leur comportement et leur pratique n’étaient pas des projets. Ils servaient là où ils se trouvaient dans leur vie quotidienne. Cela attirait les gens dans l’Empire romain.
Je crois que les saints du Corps de Christ au Burundi devraient discerner les temps. Les choses n’iront pas de mieux en mieux pour nous tandis que nous approchons l’avènement de notre Seigneur Jésus. Pendant plus de 15 ans, durant la présidence de Feu Nkurunziza le gouvernement était connu pour être un born again governement. Néanmoins l’Église s’est compromise et n’a pas su être la voix prophétique qu’elle devrait être. Plus que jamais les païens qui nous entourent sentent que le sel a perdu sa saveur et cherche à nous fouler aux pieds. Ils ont impression que l’on a aucune utilité. C’est le moment de se repentir. ET SURTOUT de s’attendre au feu des persécutions qui nous purifieront, sépareront le blé de l’ivraie. Je suis sûr que l’Église de Dieu est triomphante. ELLE survivra…elle s’adaptera sans se compromettre, fleurira au milieu des épines, mais elle devra être discernant.
Au lieu de nous perdre dans des jérémiades inutiles concernant ces nouvelles mesures, nous devrions en faire bon usage et discerner ce que Dieu est en train de faire. Nous sentons que cette loi est contraignante, en partie à cause de nos façons de planter les églises. Réfléchissons un peu!
La plupart des burundais, obnubilés par le style américain de church planting sont aveuglés à une révolution qui est en train de se produire maintenant sous nos yeux. Un passage des congrégations conventionnelles aux églises des maisons. Nous assistons à une vraie résurgence des églises de maison dans les différentes parties du monde. Barna, qui est l’organisation évangélique la plus importante dans le domaines des statistiques prédit que d’ici l’an prochain en 2025, 70 % des chrétiens dans le monde adoreront dans ce qui il appelle des communautés de foi alternatives.
Savez-vous que seulement en Chine, les chercheurs parlent de 160 à 200 millions de membres dans plus de 10 millions d'églises de maison. Depuis les années 1990, les églises de maison ont également connu une renaissance rapide en dehors de la Chine. L’Égypte et l’Inde en particulier ont connu l’émergence de grands réseaux d’églises de maison et sont devenues les épicentres apostoliques modernes de ce phénomène mondial.
Savez-vous que selon le sociologue américain Josh Packard, dans son livre Church Refugees, les États-Unis connaissent un gigantesque exode des églises dites « fatiguées » – des personnes qui en ont fini avec l’Eglise, mais pas avec Dieu, et qui s’organisent dans des « maisons de transition ». Mes lecteurs reformés reconnaitront ici le fameux pasteur Francis Chan , auteur célèbre de Crazy Love qui a quitté une Mēga church qu’il avait commencée lui-même, pour réinventer l’Église en commençant par des églises de maisons. Je vous encourage à visiter le website de sa nouvelle église faite des petites églises de maison mobiles et organiques. https://www.wearechurch.com/
On trouve aussi ces groupes en nombre grandissant en dehors des États-Unis dans des pays comme l’Australie, le Royaume-Uni, l’Afrique du Sud, la Corée, Singapour et Israël.
Il existe beaucoup d’églises organiques qui fonctionnent sous le radars, des petites communautés qu’il est impossibles d’étudier empiriquement …Mais on peut conclure que le mouvement des églises de maison est l’expression de la foi chrétienne la plus croissante aujourd’hui.
Le Nouveau Testament a trois principales utilisations du terme « église » (ekklesia) :
Les Écritures indiquent que des habitations ordinaires étaient utilisées pour diffuser l’Évangile et pour faire des disciples parmi les nouveaux convertis du vivant de Jésus et plus tard.
L’église de Jérusalem se réunissait quotidiennement de maison en maison pour prier, étudier, rompre le pain et partager (Actes 2:42-46 ; 5:42 ; 12:12), et Paul rassemblait régulièrement les nouveaux convertis dans des maisons privées. La maison de Lydie à Philippes a peut-être été la première église d’Europe (Actes 16:14-15, 40). À Corinthe, les croyants se réunissaient manifestement dans les maisons de Gaïus (Rom. 16:23), d’Étienne (1 Cor. 16:5, 15) et de Chloé (1 Cor. 1:11). Paul nous dit que son habitude était d’enseigner « en public et de maison en maison » (Actes 20:20).
Mais le Nouveau Testament indique que les premiers croyants se réunissaient également dans des lieux publics tels que les cours du temple et les synagogues, parfois en grands groupes. Les croyants utilisaient des locaux loués (Actes 19:9 ; 28:30-31) et des forums publics (Actes 16:13).
Bien que l’Église primitive se réunisse dans des maisons pour les réunions des croyants et même pour certains efforts d’évangélisation, ce n’est pas un modèle apostolique pour toutes les congrégations des générations futures. Aucun sermon ou épître du Nouveau Testament ne donne d’ordres directs de suivre l’église de maison comme forme prescrite. Bien qu’il y ait des avantages d’adopter ce genre de réunions, Il n’est pas biblique de le prescrire comme le seul modèle biblique.
Dans le mouvement des églises de maison, on minimise les coûts car le besoin d’ériger des buildings sophistiqués, insonoriser les bâtiments ou se doter d’un matériel de sonorisation ne sont plus nécessaires. On peut prier normalement dans une maison en petits groups en maintenant une existence de pèlerins. Ce sont des églises organiques dans lesquelles les leaders ne sont pas payés, peuvent se rencontrer dans des maisons, restaurants, campus universitaires ou des cafés, etc
Mais ce qui définit une Église de maison est beaucoup plus l’emphase que le lieu. Un enseignant expert ou un guérisseur de foi ne sont plus le centre des réunions. Il y a une structure décentralisée, les gens tissent des relations profondes marquées par l’authenticité, redevabilité et un désir de croitre à la ressemblance de Christ. Une étude biblique participative est possible, des relations d’alliance dans le sens du mentorship possibles et l’outreach dans la communauté est praticable.
Si un tel modèle présente de tels avantages pourquoi sommes-nous si réticents à l’adopter ? J’y vois au moins trois raisons principales :
Le statu quo : Cette image traditionnelle d’une Église qui se rassemble un dimanche matin dans un lieu public est difficile à relâcher. On a un sentiment que ce n’est pas de la vraie Église si je n’y trouve pas tous ces éléments traditionnels du culte.
La vaine gloire : nos rêves d’un enseignant expert qui étale ses talents oratoires devant un public silencieux et admirateur ne peuvent se réaliser que dans un format traditionnel. Nos rêves d’un charismatique qui manipule les foules avec nos dons surnaturels ne peuvent s’accomplir que dans un format d’une méga Church.
Imitation : nous avons tous des héros que l’on admire. On essaie même inconsciemment de reproduire le même cadre ministériel proche à leur contexte pour pouvoir être des copies approximatives de leurs personnes !
Une alarme à laquelle personne ne prête attention…
Cette image d’une Église conventionnelle à laquelle nous tenons si fermement ne résistera pas aux persécutions qui viennent …Dieu nous forcera à retourner aux formes plus simples qui ne manquent pas de dangers mais possèdent surtout des promesses du futur d’une Église des derniers temps.
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(1) Je dois cette ressource à l’Université d’Asbury
NIKIZA Jean-Apôtre est un Pasteur qui exerce son ministère depuis la ville de Bujumbura. Il est marié à Arielle T. NIKIZA et ensemble, ils sont pionniers du Mouvement des Hédonistes Chrétiens, Sa Bannière depuis 2015. Ils sont aussi co-fondateurs de Little Flock Ministries. La spiritualité chrétienne et le Renouveau spirituel de l’Eglise restent les grandes marques de leur appel commun. Les moments de loisirs de NIKIZA J-A incluent les films, la musique, le Basketball et un bon sommeil.
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