Un cœur épargné de la dépravation voit clairement la beauté de la création. Il voit la suprématie de Celui qui est l’essence de la perfection. Il sent qu’il a été créé pour une joie supérieure à celle que procure la création. Chaque matin, il court pour une couronne qui ne se corrompt jamais. Ce cœur sait que chaque relation, peu importe le degré de joie qu’elle procure, reste une ombre. Rien qu’une ombre. Un reflet, juste un reflet.
Une année qui avait commencé dans une terreur de la pandémie, se solde par une note de célébrations nuptiales étonnantes. Qui aurait cru que Dieu nous offrirait une fin d’année aussi joviale ? A tous ces couples chrétiens qui ont échangé leurs vœux cette année, à Lalas et Kalice qui se marient prochainement, je dédie cet article.
« Elle vit jour après jour dans des solennités ahurissantes.
Tout comme une note de transition dans une musique classique,
Son affection est promptement ébruitée à mon âme agonisante.
Comme les mouvements des doigts d’un artiste doué jouant à la guitare acoustique,
Son sourire est gravé dans mes souvenirs, elle brise mes lassitudes torturantes », Ussher
L’auteur, Ussher, semble adorer un être humain, dira un lecteur peu patient. Ce malentendu ne tiendra pas longtemps. Le lecteur découvrira la vérité tôt ou tard. Il apprendra qu’à travers l’admiration de son amour, Ussher célébrait l’existence d’une beauté parfaite. C’est par l’élégance des mots qu’Ussher révéla l’objet de sa plus grande admiration :
« Cette beauté n’est qu’un reflet d’une beauté sans faute.
Une odeur donnant envie d’un parfum sans dartre.
Une euphonie exposant la bonté, la beauté et la condescendance de Celui qui est sans cause.
Ce n’est qu’une ombre, juste un aperçu dentaire avec tartre », Ussher
Quant à sa relation, l’auteur dira plus tard :
« Cette relation est un outil, un conduit de sanctification.
Un présent de grâce, un rayon de compassion pour une âme indigente.
Une amphore de joie et un pylore de glorification,
De Celui conseillé par sa volonté véhémente », Ussher
Au-delà de la création…
A la fin, le lecteur contraint par le contexte, découvrira où réside la centralité de l’auteur. Ce dernier sait que malgré sa forte sensibilité à la beauté de la création, la joie qu’elle procure n’est qu’une ombre. Elle n’est qu’anticipative. Ussher semble savoir que chacune de ses relations devrait servir à une cause plus noble que lui-même. Oui, il semble avoir compris que chaque relation est mieux comprise lorsqu’elle est regardée à travers les lentilles d’une relation incorruptible.
L’auteur reconnait toutefois la beauté, l’éclat de la création. Il apprécie avec tout son cœur cette beauté hors pair. Eh bien, il regarde sa fleur comme un phénomène. Il considère l’élégance de ses mouvements. Il apprécie l’attrait de cet être. Il estime l’art et la toile de fond derrière sa présentation. Il admire la délicatesse de ses mots et de ses actes. Enfin, il savoure et affectionne chacun des moments passés avec elle.
Ussher ne s’arrête pas cependant à ce point. Mais il fait un choix très différent de certains experts de nos jours. Oui, aux yeux de la science, cette beauté est issue d’un « farfadet » dit évolution. Alors que les lois mathématiques peuvent facilement expliquer les axiomes et les théorèmes régissant certains phénomènes, les disciples de Newton se perdent quant à l’explication de l’origine de la vie. Contrairement à ces « boussoles » de l’humanité, « l’ignorant » Ussher, ne regarde pas la création par le petit bout de la lorgnette. Il essaie de déceler la relation de l’effet à sa cause. Il sait qu’ici-bas, rien ne se crée. Ainsi, découvre-t-il une explication derrière son épatement. Il est époustouflé par la grandeur de l’Être sans cause. Stupéfié par Sa sainteté et Sa sagesse. Ebahi par Sa jalousie et Sa volonté de procurer la joie. Ussher, séduit, attiré par cette lumière, se jette dans les mains de Celui qui suis. Il se lâche sans retenu lorsqu’il écrit :
« Y a-t-il quelque chose qui aurait un sens sans Toi ?
Pourquoi nous donnerions nous du mal afin d’être courtois ?
La beauté ne serait-elle pas une illusion ?
La lumière peut-elle émaner de la confusion ?
L’épistémologie serait-elle le fruit d’un phénomène irrationnel ?
Les collisions produiraient-elles une âme aussi exceptionnelle ? », Ussher
Il garde une tension dans son fragment de texte. D’un côté, il admire la beauté de la création. Mais en même temps, il éprouve une vive admiration pour le créateur. Il reste à savoir si cette tension est gardée quotidiennement.
Cher Ussher …
Il n’y a pas du mal à voir la beauté de la création. Au contraire, le cœur épargné de la dépravation, aurait clairement vu la beauté de la création. Il aurait pleinement senti tous les bienfaits de la providence de Dieu. Ce cœur aurait vu la splendeur de la création avec toute son intensité. Il aurait savouré la déliciosité de la création dans toute sa plénitude. La création lui aurait procuré une joie sans aucune trace de douleur.
Mais, ce cœur n’en serait sans nul doute resté là. Il aurait vu un Être derrière la création. Il aurait vu la beauté hors pair du créateur. Ce cœur aurait vu la suprématie de Celui qui est l’essence de la perfection. Il aurait senti qu’il a été créé pour une joie supérieure à celle que procure la création. Il aurait chaque matin couru pour une couronne qui ne se corrompt jamais. Ce cœur aurait su que chaque relation, peu importe le degré de joie qu’elle procure, reste une ombre. Rien qu’une ombre. Un reflet, juste un reflet.
Cher Ussher, parmi les étapes de la vie, trouver l’amour est bel et bien épatant. Certains y sont restés, ils ont fait de cette bénédiction la raison de la vie. C’était comme s’ils avaient trouvé quelque chose de nouveau ici-bas. Je suppose bien qu’ils n’ont pas consulté le Roi Salomon avant de gaspiller leurs vies. Ne restez pas là s’il vous plait ! Ce n’est pas là, la raison de vivre. L’homme est créé pour une raison bien supérieure que celle-là, il a été créé pour une raison plus « magique » qu’une romance apocalyptique.
Nindorera Dieudonne est un étudiant qui poursuit sa maîtrise en Divinite( MDiv) en Ouganda, à l’Université Africa Reformation Theological Seminary.
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