“J’ai parlé sans comprendre des merveilles, j’ai dit des merveilles qui me dépassent.” Job 42:3
Job, épitaphe de la souffrance
Cet homme non Israélite qui habitait le Nord de l’Arabie aux temps des patriarches probablement au deuxième millénaire avant Jésus-Christ est devenu l’épitaphe de l’extrême souffrance.
Dans cette série, nous aurons pleines de méditations sur la souveraineté de Dieu,sagesse de Dieu, humilité, sanctification, persévérance, etc. Mais au delà de toutes ces leçons, l’histoire de Job me fait penser à un Job du Nouveau Testament. Lui aussi a tellement souffert. Si la souffrance a pris Job par surprise, Jésus , lui, était venu pour mourir. Il a descendu volontairement du confort le plus glorieux pour endurer l’agonie la plus écrasante et humiliante. Adorons-Le!
Dans un de nos articles précédents, nous avons parlé de trois théologiens de grande stature à savoir Thomas d’Aquin, Jean Calvin et Karl Barth; de la façon dont ils ont lutté avec la question de la justice de Job au milieu de toute cette histoire des plus dures épreuves. (1)
Puisque Calvin semble avoir moins lutté avec la question de la justice de Job, et juge que c’est plutôt Élihu qui doit être écouté, nous reviendrons sur Élihu vers la fin de cet article. Et puisque on s’est servi de Karl Barth dans d’autres articles, dans celui-ci on reviendra sur Thomas d’Aquin et sa grande contribution pour comprendre la justice tant « controversée » de Job.
Karl Barth n’a jamais pensé que Job ait permi aux souffrances de l’amener au point de renier Dieu ou de Lui désobéir. Même dans ses plaintes, Job est plus préoccupé par son statut devant Dieu, sa justification, et le désir de Lui plaire.
Karl Barth nous aide à comprendre que le fait que Job se lamente, de ses pertes et de sa misère, n’est pas la preuve que son coeur soit attaché aux choses du monde. Puisqu’en quelque sorte il ne s’est jamais libéré de la vision populaire qui assimile bénédictions terrestres et approbation divine, il se pose des questions sur cette approbation, la justification, l’amitié et la proximité avec Dieu. On s’aperçoit ici aussi le coeur pur de Job, dont la grande préoccupation ne consiste pas à retrouver son statut terrestre mais se pose des questions sur sa relation avec Dieu.
Voici d’ailleurs son franc témoignage:
Job 31:24, 25, 28
“Si j’ai mis dans l’or ma confiance, Si j’ai dit à l’or: Tu es mon espoir; Si je me suis réjoui de la grandeur de mes biens, de la quantité des richesses que j’avais acquises … C’est encore un crime que doivent punir les juges, et j’aurais renié le Dieu d’en haut!”
Néanmoins, Karl Barth dans sa bonne volonté de « défendre Job », il avoue qu’il y’a des mots que Job n’aurait pas dû sortir, des mots que le grand théologien Suisse préfère attribuer à l’ignorance. Bien que Karl Barth semble avoir emprunté des arguments de Thomas d’ Aquin dans ses tentatives de comprendre Job, le théologien catholique du Moyen-Âge s’écarte toujours de Karl Barth au moins dans quelques aspects. Il refuse de coller l’étiquette de l’ignorance au sage oriental; Il trouve que Job avait par contre une très vaste connaissance théologique. Le chapitre 28 qui est un des chapitres centraux de tout le livre nous en donne l’aperçu.
Thomas d’Aquin situe le problème de Job non pas dans l’ignorance mais dans l’inconsistance. Cette inconsistance se retrouve en son échec à agir de façon qui convient avec ses convictions théologiques. Cette consistance est rompue par la brutalité des circonstances malheureuses qui se sont abattues sur sa vie. Doutes suscités par les réalités de sa vie se mêlent aux convictions correctes qu’il a toujours eues envers Dieu.
Tout au long du livre, nous voyons que Job procède au moins de deux façons pour gérer ses doutes:
C’est au tour de Job d’être réduit au silence. Élihu humilie Job, ses discours le confrontent dans son orgueil et le brise. La centralité de l’œuvre du Christ qui nous restaure au chapitre 33, la patience de Dieu qui mène son plan pour que les hommes se repentent au chapitre 34, la dépendance sur Dieu au milieu de la fournaise qui produit des chants d’adoration sont les principaux et puissants arguments d’Élihu qui font méditer Job. Un travail qui se révélera préliminaire avant que Dieu Lui-même n’intervienne au chapitre 38 et amène Job à confesser :
“j ai parlé sans comprendre des merveilles, j’ai dit des merveilles qui me dépassent (42:3).”
NIKIZA Jean-Apôtre est un Pasteur qui exerce son ministère depuis la ville de Bujumbura. Il est marié à Arielle T. NIKIZA et ensemble, ils sont pionniers du Mouvement des Hédonistes Chrétiens, Sa Bannière depuis 2015. Ils sont aussi co-fondateurs de Little Flock Ministries. La spiritualité chrétienne et le Renouveau spirituel de l’Eglise restent les grandes marques de leur appel commun. Les moments de loisirs de NIKIZA J-A incluent les films, la musique,le Basketball et un bon sommeil.
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