Dans chaque génération il existe toujours un aspect négligé de l’Evangile
L’Histoire de l’Eglise du Burundi en cinq périodes
Il existe une grande lacune dans la connaissance de l'Histoire de l'Eglise du Burundi surtout parmi la jeune génération des chrétiens/serviteurs de Dieu. Cela ne va pas sans graves conséquences sur nos approches ministérielles en général mais plus en particulier sur le sens d’appartenir à un peuple de Dieu historique qui dans ses chutes et victoires et bassesses et gloires, faiblesses et forces, demeure le résultat d’une œuvre de grâce de Dieu dans les vies des gens imparfaits. Nous sommes le fruit de cette Eglise que Dieu est venu chercher à travers la première flamme de passion qu’il alluma dans le cœur du premier missionnaire. Nos ministères et églises sont le résultat des efforts infatigables et sacrificiels des hommes et femmes de Dieu que l’Histoire a facilement oublié mais qui comptent pour Dieu. Je regarde le passé de cette Eglise avec discernement mais aussi avec beaucoup d‘humilité. Je contemple son avenir avec réalisme mais aussi avec beaucoup de foi et espérance.
Dans cette série d’articles, en soi sommaires, nous allons parcourir son histoire en 5 périodes importantes :
Toujours dans la première phase qui couvre les 30 premières années de la mission protestante, aujourd’hui, nous allons nous attarder un peu sur
Nous voyons un modèle récurrent dans l’approche ministérielle du missionnaire de la fin du 19eme siècle et la première moitié du 20eme siècle. Dans chaque endroit, le missionnaire a construit une église, un hôpital et une école, reflétant la triple vision de l'évangélisation. On pourrait citer a titre représentatif, Kibuye Hope Hospital fondée en 1946 par Dr. Esther Kuhn de l’Eglise libre méthodiste, ou alors Kibimba Hospital, ouvert en 1952 par les missionnaires américains de l’Eglise des Amis, le lycée Maranatha de Kivoga, commencé par les missionnaires adventistes ou le lycée du Saint Esprit fondé par les Jésuites.
Approche ministérielle ou politique ?
Le christianisme a été introduit pendant une période où le colonisateur avait un « mandat international » de civiliser les peuples africains. Aux yeux de la communauté internationale, il fallait justifier l’occupation en montrant les bienfaits de la civilisation pour les pays colonisés. Sur le terrain, la vérité en était autre. Les ressources de ces pays étaient exploitées et volés, les peuples opprimés et méprisés. Même tout ce qui avait l’air de la civilisation comme des routes, les chemins de fer, des industries de transformation, ou autres n’avaient d’importance que dans la mesure où ca facilitait au blanc d’exploiter les ressources ou de les acheminer où il voulait.
Le missionnaire, en tant qu’homme de Dieu avait le mandat céleste d’aimer le prochain, par la proclamation de l’Evangile et les œuvres de charité. Il était appelé à réconcilier le mandat missionnaire de proclamation au mandat culturel. Le missionnaire ne participait pas au développement des peuples en tant qu’approche politique mais ministérielle. Mais en pratique certains ont eu l’impression que le colonisateur et le missionnaire étaient de mèche pour assujettir et exploiter le peuple. Il affichait la même attitude condescendante et supérieure qui caractérisait le colonisateur. Mais il serait plus juste d’ajouter que certains missionnaires faisaient exception, se donnaient corps et âme pour servir des peuples qu’ils connaissaient à peine. Ils ont démontré un amour sacrificiel qui est devenu légendaire et se retrouve encore dans les récits des témoins. Dans ses meilleurs moments, le missionnaire se repentait de l’orgueil culturel comme dans East Africa revival auquel nous reviendrons. En cela il démontrait qu’il était comme n’importe quel autre chrétien : imparfait, aveugle à certains péchés culturels, mais surtout un chrétien qui dans ses luttes n’en demeure pas moins un messager de l’Evangile.
Il existe une autre chose que missionnaire et colonisateur avaient en commun : ils croyaient qu’ils allaient rester trop longtemps, ou alors qu’ils ne quitteront plus jamais le sol africain. Quand ils furent forcés de quitter le pays dans les années 70, ces infrastructures sont tombées entre les mains des autochtones qui ont fait preuve d’une très mauvaise gestion et qui a fait qu’écoles et hôpitaux se retrouvent rapidement dans un état déplorable. Cela est advenu parce qu’avant de partir, le missionnaire les gérait comme un boss et n’a jamais appris à l’africain comment faire un management efficient. Un autre fait regrettable est qu’il y avait un grand fossé entre le financement de ces projets quand ils étaient gérés par les burundais et quand ils étaient aux mains du missionnaire.
La triade, une approche biblique ?
je ne connais pas mieux que la déclaration de Lausanne pour nous guider : dans la réflexion de la relation entre l’Evangile et la responsabilité sociale.
Premièrement, l’activité sociale est une conséquence de l’évangélisation. C’est-à-dire que l’évangélisation est le moyen par lequel Dieu amène les gens à une nouvelle naissance, et leur nouvelle vie se manifeste dans le service des autres (Galates 5, 6),(Jacques 2, 18),(1 Jean 3, 16-18). Les bonnes œuvres ne peuvent pas sauver, mais elles sont une preuve indispensable du salut (Jacques 2.14-26).
Deuxièmement, l’activité sociale peut servir de passerelle vers l’évangélisation. Elle peut briser les préjugés et les soupçons, ouvrir des portes closes et faire entendre l’Évangile. Jésus lui-même a parfois accompli des œuvres de miséricorde avant de proclamer la Bonne Nouvelle du Royaume. En cherchant à servir les gens, il est possible de passer de leurs « besoins ressentis » à leurs besoins plus profonds concernant leur relation avec Dieu.
Troisièmement, l’activité sociale accompagne l’évangélisation comme partenaire. Dans le ministère de Jésus, kérygme (proclamation) et diaconat (service) allaient de pair. Ses paroles expliquaient ses œuvres, et ses œuvres mettaient en scène ses paroles. Toutes deux étaient des expressions de sa compassion pour les gens, et toutes deux devraient être les nôtres.
La triade, une pierre d’achoppement ?
Avec le temps ces projets de développement social sont devenus des pierres d’achoppement pour les progrès spirituels de l’Eglise surtout en ce qui est de la primauté et priorité de la proclamation de l’Evangile. Plus tard ces projets seront source d’ambition et conflit parmi les serviteurs de Dieu au détriment de l’avancement de l’Evangélisation.
En outre, il est devenu facile de produire des chrétiens de riz, ce qui a donné naissance au christianisme nominal. Il était parfois difficile de savoir quand ces bienfaits de la civilisation devenaient de pots de vin pour convertir les gens dans la religion et quand ils étaient des expressions sincères de l’amour de Dieu.
La réticence des pentecôtistes
Les églises pentecôtistes ont été réticentes à utiliser cette approche ministérielle et curieusement ils ont eu du succès. Ils développeront plus tard quelques projets de développement mais la triade n’a jamais été leur approche de base. Ils se sont focalisés sur l’évangélisation fervente et les évangélistes qui parcouraient des villages, priant pour les malades, exorcisant ceux qui sont possédés furent d’une grande efficacité.
Rappelons qu’à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, les théologiens libéraux ont développé ce qu’ils ont appelé l’« évangile social ». Certains d’entre eux ont confondu le royaume de Dieu avec la civilisation chrétienne en général. Les pentecôtistes se sont montrés méfiants à l’égard de l’engagement social dans les premières décennies et se sont concentrés sur ce qu’ils savaient mieux faire. S’ils ne construisaient pas les hôpitaux, ça les empêchaient pas de prier pour les malades et chasser les démons. Ils eurent beaucoup de succès auprès d’un peuple dont la vision du monde est dominée par a spiritualité de la guerre spirituelle.
La priorité de l’Evangile
Ceci nous amène à affirmer avec Lausanne la primauté de la proclamation sur l’engagement social :
Premièrement, l’évangélisation à une certaine priorité…Le fait même de la responsabilité sociale chrétienne présuppose des chrétiens socialement responsables, et ce n’est que par l’évangélisation et la formation de disciples qu’ils le deviennent. Si l’activité sociale est une conséquence et un but de l’évangélisation (comme nous l’avons affirmé), alors l’évangélisation doit la précéder.
Deuxièmement, l’évangélisation concerne la destinée éternelle des gens, et en leur apportant la Bonne Nouvelle du salut, les chrétiens font ce que personne d’autre ne peut faire…si nous devons choisir, nous devons alors dire que le besoin suprême et ultime de toute l’humanité est la grâce salvatrice de Jésus-Christ, et que par conséquent le salut spirituel et éternel d’une personne est plus important que son bien-être temporel et matériel (cf. 2 Co 4, 16-18)
Une des histoires les plus captivantes dans le livre des Actes est la conversion d’un africain qui était venu à Jérusalem en prosélyte pour adorer Dieu. . L’Esprit Saint envoya Philippe, l’évangéliste, dans le désert pour expliquer les Écritures à cet officier de la cour de la reine Candace d’Éthiopie (Actes 8). Arrivé chez lui, il ne s’est pas tu. Il n’a pas demandé à Philippe de dépêcher quelques gars de la « société missionnaire de Jérusalem ». Il devint le missionnaire parmi son propre peuple et devint le premier précurseur des missions africaines.
Pensez aux gens comme Apolo Kivebulaya qui consacra sa vie à évangéliser les pygmées du Congo, aux gens comme Panya Baba au Nigeria, missionnaire parmi son propre peuple devenu un des pères de la mission africaine,. On pourrait parler de Ramatoa Razarinia qui a été l’une des premières femmes malgaches à être envoyée sur la côte sud-est de Madagascar. Pensez aux fameux quatre jeunes hommes du peuple xhosa de l’Afrique du Sud qui se sont portés volontaires pour devenir missionnaires auprès du peuple Ngoni, aujourd’hui le Malawi, dont le plus connu William Koyi a réussi à pénétrer ce peuple dangereux et cruel alors que les missionnaires occidentaux avaient complètement échoué. La liste serait longue si on y ajoutait Ajayi Crowther (Nigeria) ou Nicholas Bhengu (Afrique du Sud).
Les noms de nos héros burundais ne se trouvent pas dans Dictionary of African Christian Biography. Mais si on interviewait chaque dénomination dite missionnaire au Burundi, on retrouverait ce genre d’héros, et bien que leurs noms soient balayés par l’Histoire, ce sont des gens qui ont parcouru des longues distances pieds nus pour annoncer l’Evangile et ont pénétré des villages que le missionnaire ne pouvait atteindre.
Ils étaient parmi les premiers convertis des missionnaires et rapidement leurs interprètes…puis leurs auxiliaires. La plupart n’avaient presque pas d’éducation mais ils parcouraient des longues distances sacrificiellememt pour annoncer l’Evangile ou édifier les nouveaux convertis. Certains venaient du Congo et du Rwanda, étant donné que l’œuvre missionnaire avait précédé dans ces pays.
Annonçaient-ils un Evangile authentique ? Les missionnaires eux-mêmes n’avaient pas reçu une solide éducation théologique avant de venir. Encore moins ces évangélistes dont la plupart avaient bénéficié d’une formation rapide dans des écoles missionnaires au Congo ou au Burundi.
Les missionnaires ont-ils proclamé l’Evangile complet ?
Je crois que dans chaque génération il existe toujours un aspect négligé de l’Evangile. Le professeur D.A Carson essaie de dégager au moins huit caractéristiques de l’Evangile à partir de 1 Cor 15:1–19. Il dit que l’Evangile est :
On peut se réjouir que certaines dimensions de l’Evangile soient progressivement redécouvertes par une nouvelle génération. Dans sa souveraine générosité, Dieu utilisait ces évangélistes itinérants, se servant de la substance kérygmatique de leurs messages bien que certains autres aspects étaient négligés dans leur proclamation.
Dès le début les églises protestantes se sont alliées ensemble pour former l’alliance protestante Ruanda Urundi. Je crois qu’une telle union partait d’un très bon motif. L'Alliance a été construite sur l'hypothèse qu'il existait déjà une unité théologique globale, basée sur le caractère évangélique de tous les participants de l'Alliance. Elle a également supposé que les chrétiens Burundo-rwandais abandonneraient volontiers le dénominationalisme compétitif en faveur d'un front chrétien uni. Après tout l’Eglise catholique faisait des avancées considérables et cherchait parfois de faire entrave au travail missionnaire protestant. Leurs rassemblements communs pendant que le feu de East Africa revival soufflait, ont produit des moments précieux. Notons qu’a cette époque en 1935, quand elle fut fondée, même l’église anglicane est loin d’être libérale. CMS est à cette époque influencée par la théologie de renouveau spirituel de Keswick. Nous y reviendrons dans nos prochaines publications.
Mais avec le temps, elle est devenue Alliance des Églises protestantes du Burundi en 1970, avant de devenir Conseil national des Églises du Burundi, CNEB en 1989, devenant partie intégrante au conseil mondial des églises connues pour son approche libérale et son Evangile social.
Les pentecôtistes refusent de se joindre à la danse de WCC
Églises pentecôtistes ont choisi de ne participer à aucune organisation œcuménique. Je ne peux pas justifier l’attitude sectaire qu’elle a longtemps manifestée face aux autres églises mais j’essaie de comprendre leur action dans le contexte.
Dans un autre article j’ai parlé des débuts de pentecôtisme dans le monde jusqu’au Burundi et leur contribution. Mais rappelons en passant que quand les églises pentecôtistes naissent au Burundi au début des années 30, le mouvement pentecôtiste vient tout juste de naitre à l’échelle mondiale, avec seulement 30ans d’existence. Mais dès ses débuts , le mouvement envoie des missionnaires qui sillonnent l'Amérique du Nord, Europe, au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie et au Mexique, devenant en peu de temps un mouvement global en pleine croissance surtout dans l’hémisphère Sud. Ils étaient opposés par les églises traditionnelles et ces persécutions ainsi que l’œuvre surprenante du Saint Esprit au milieu d’eux leur donnaient le sentiment comme quoi les églises existantes se sont éloignées des intentions de Dieu à cause du compromis et du péché. Les missionnaires ont importé ce sentiment de victimisation et l’ont transmis. Chez eux, les églises existantes avaient marginalisé et rejeté les pentecôtistes et il fallait rester sur ses gardes et éviter tout le contact œcuménique.
D’un autre côté, le conseil mondial des églises était influencé par la théologie libérale et l’Evangile social qui avaient le potentiel d’éteindre leur feu. Le conseil mondial des églises s’est libéralisée progressivement mais dès le début il y avait une tendance marquée à s’éloigner de la ‘verticale’ pour aller vers ‘l’horizontale’. Les églises qui en font partie commencent à se soucier moins de Dieu et de son royaume que de l’homme et de ses besoins terrestres. Des concepts comme mission intégrale, la Seigneurie de Christ sur toute la vie, sont souvent utilisées pour justifier et soutenir toutes sortes d’innovations profanes qui concernent les relations humaines… sans orientation vers le salut de l’homme par Dieu en Jésus-Christ. Je crois que dans certains cas il faut afficher une attitude anti-œcuménique.
Néanmoins l’esprit anti-œcuménique des pentecôtistes a été renforcé par l’orgueil spirituel. Sur le terrain ils avaient plus de succès que d’autres. Leur stratégie avait bien marché. Ils ont connu des succès immédiats et une croissance interne qui leur a donné un sentiment que le futur appartient au pentecôtisme. Sur ce point, ils avaient torts.
La réponse des évangéliques aux tendances libérales de WCC
Quand les évangéliques ont constaté la nature libérale de WCC, ils ont essayé de poursuivre l’unité sans sacrifier la vérité, encourager l’engagement social qui découle de l’intégrité de l’Evangile. Des organisations alternatives ont vu jour et les nouvelles églises ont essayé d’y prendre part.
Dans les années 50, peu de temps après la création de World Council of Churches, a vu le jour, l’Alliance évangélique mondiale (WEA – World Evangelical Alliance). Parmi ses dirigeants, figuraient des Evangéliques de grande renommée comme Harold J. Ockenga et John R. W. Stott parmi ceux qui ont rédigé son triple objectif : la promotion de l’Évangile, la défense et la confirmation de l’Évangile et la communion dans l’Évangile.
Mais plus tard, le Mouvement de Lausanne est né dans les années 70, fondé par Billy Graham. Il est né d’un Congrès mondial tenu à Lausanne, en Suisse, en 1974, d’où il tire son nom. John Stott a été le principal architecte de la Convention de Lausanne. Ce document est largement considéré comme l’un des plus influents de l’histoire de l’Église moderne. Un deuxième Congrès s’est tenu à Manille, aux Philippines (1989). Le troisième Congrès de Lausanne sur l’évangélisation mondiale, tenu au Cap, en Afrique du Sud (2010), a rassemblé plus de 4 000 dirigeants chrétiens sur place, représentant 198 pays. Le dernier a eu lieu récemment à Seoul en Septembre l’an dernier dans un format hybride, donnant possibilité d’assister en personne ou alors en ligne.
NIKIZA Jean-Apôtre est né de nouveau en 1997 et appelé au ministère en 2005. Il est pasteur, enseignant, conférencier et écrivain. Il est fondateur du blog Sa Bannière depuis 2018, du mouvement biblique Green Pastures depuis 2015 et co-fondateur de Little Flock Ministries. Il est passionné par la spiritualité chrétienne et le renouveau de l’Eglise. Marié à Arielle Trésor NIKIZA, ensemble ils sont pionniers du mouvement des Hédonistes chrétiens au Burundi. Ils ont deux enfants : NIKIZA Thaïs Garden et REMESHA Nik-Deuel Trésor. NIKIZA Jean-Apôtre est aussi connu pour être un lecteur assidu des livres. Les grandes influences qui ont façonné sa vie et le ministère sont: Martyn Lloyd Jones, John Piper et A.W Tozer. Ses passe-temps sont : la musique, le basketball, les films et un bon sommeil.
L’adoration dans nos cultes
Si un mouvement ne chante pas, il meurt.
Le plus beau rêve ou le pire cauchemar ?
C’était en 2015, je venais de me réveiller en sursaut à trois heures du matin après un horrible rêve ! Je rêvais qu’un de mes êtres les plus chers était en procès et que la sentence était tombée … Il allait être exécuté.
Qui était David Ndaruhutse ?
Qui était David NDARUHUTSE? Quelles étaient ses origines ? Quelles ont été ses accomplissements durant sa courte durée dans le ministère ? Que sont devenus sa famille et son ministère ? Son Fils Peter NDARUHUTSE nous raconte.
La gloire de Dieu est mon trésor
Les saintes écritures nous exposent du début à la fin un Dieu, qui, dans Sa parfaite intelligence et selon le conseil de Sa parfaite volonté, bénit toute la création à partir de Sa gloire. Il a fait de sorte que toute joie réelle et durable passe par Sa gloire.
Quand lire la Bible devient une dure corvée
Soyons honnêtes, il nous est tous déjà arrivés de trouver la Bible ennuyeuse, au moins certaines de ses parties. Il nous est déjà arrivés de nous demander à quoi certains passages riment vraiment et pourquoi ont-ils été insérés dans un livre saint dont la lecture est sensée nous apporter tant d’excitation et de passion !